Dans un sombre couloir de verre, envahit par la brume, un jeune homme avance…je ne peux distinguer ses traits, la brume étant trop épaisse, telle un épais nuage venus du haut des cieux. Il s’approche de moi, pas à pas, tranquillement, mais sûrement….Tout à coup, le brouillard se dissipe, semble s’évaporer…Je le vois parfaitement…La chevelure d’un noir de jais, plus noirs que la plus noire des encres, les yeux d’un vert intense, un sourire énigmatique, presque sournois…Il est habillé bizarrement, un peu comme les garçons du Moyen-Âge…Il s’arrête devant moi, me prend par la main…Une musique surgit de nulle part, douce, mélodieuse, une belle mélopée enivrante, divine…Tout à coup, le décor bascule, j’ai l’impression de tomber dans le vide, le néant…Je tombe, tombe, toujours plus bas…Soudainement, mes pieds retouchent le sol d’une grande salle de bal digne de celle du prince de Cendrillon….Le jeune homme est toujours avec moi, avec ce même sourire moqueur…Mais habillé comme un prince, beau comme un dieu…Alors je me rend compte que je porte une belle robe dorée digne d’une princesse…Il commence à me faire danser, et je me laisse faire, au rythme de la douce mélopée…Puis à la fin de la douce musique, mon beau cavalier me ramène vers lui, me serre contre lui et se penche pour me donner un baiser…
Je me réveillai en sursaut, toute en sueur, comme si j’avais réellement dansé toute la nuit. Assise dans mon lit, le souffle court, je me demande bien ce que ce rêve étrange que je fais si souvent veut me dire comme message…Car c’est connu, les rêves sont des messagers de notre subconscient. Peut-être vais-je rencontrer mon âme sœur aujourd’hui? Ou bien vais-je commencer à danser? Bref, je chassai ces idées de jeunes filles de ma tête et tourna mon regard vers mon cadran. Je soupirai de découragement…Encore 4 heures avant d’aller au boulot! Deux heures du mat…Et comme je me connais je ne serais pas capable de me rendormir! Tant pis. Je me levai et allai bouffer mon petit déjeuner. Mon appart est encore noir, le soleil étant encore caché par l’horizon lointain.