une nouvelle ou un roman : Ellerya

Ellerya


La porte s’ouvrit en grinçant, à la lueur de la lune, une forme sombre se glissa dans l’entrebâillement.
Une femme passa dans la pénombre des pièces de l’auberge, chapardant nourriture et armes. Elle se rendit aux écuries pour seller son cheval.
La femme s’appelait Ellerya et allait peut-être révolutionner le monde des hommes.
Elle brida et sella son cheval, qui tout comme elle, était elfique.
Peut-être faudrait-il qua je vous fasse la description de cette jeune femme si mystérieuse.
Elle n’était pas une femme pour tout dire, c’était une elfe, une guerrière elfe. Ses longs cheveux noirs lui tombaient sur les reins, et encadraient son visage fin, où deux yeux, d’un gris insondable, auraient pu se confondre et se mêler dans un brouillard d’argent.
Ses deux sabres dans le dos, cohabitaient avec son arc et son carquois. Sous sa robe bleu nuit, elle avait enfilée sa tenue de combat :
Une cotte de maille lui pendait jusqu'à la taille, et au niveau de la poitrine, un haut lui permettait d’avoir chaud.
Un pantalon en cotte de maille qui s’arrêtait aux genoux, était couvert sur les hanches par une jupe lui descendant jusqu'à mi-cuisse. Des bottes de daim lui montait jusqu’au genoux.

Elle monta sur son cheval et partit au galop, faisant résonner les sabots de sa monture sur les pavés de la ville. Dans l’auberge, un homme s’éveillait, avec la désagréable impression d’avoir perdu la trace de celle qu’il poursuivait depuis quelques temps.



Ellerya était ainsi, insaisissable, telle une brume argentée…
L’homme tentait de rattraper Ellerya pour la faire revenir dans le royaume des hommes, où le roi Dargnion désirait l’avoir pour femme. N’importe quelle représentante de la gente féminine aurait été honorée de cette proposition, et aurait tout de suite accepter sans poser de question. Pas Ellerya. Pas Elle.
Elle préférait la liberté et la sensation de pouvoir écouter et être portée par ses émotions, que de rester enchaînée dans la cage d’or qu’est la royauté, et l’obligation d’être froide et comme enfermée dans un étau d’indifférence lorsque l’on n’est reine.
Le vent qui lui fouettait le visage lui faisait le plus grand bien.
Elle se sentait merveilleusement bien sur son cheval, se laissant galoper au gré du vent, laissant sa monture choisir la direction, elle la laissait jouer avec les herbes qui se ployaient sous l’humidité évanescente du petit matin.
Ellerya se savait poursuivie par un homme et se jouait de sa naïveté pour chercher ses signes, tel un chat jouant avec une souris, avant de la manger sans plus d’affaires.
Sortant de se rêverie, elle observa que la plaine sur laquelle elle galopait, semblait avoir accueillie de nombreux sabots de chevaux, elle comprit qu’elle se trouvait en Irgouista, le pays des danseurs de chevaux. En effet, les habitants de ce pays possédaient tous des chevaux, qu’il utilisait pour gagner de l’argent en les faisant danser, ou en les utilisant pour la guerre, les chevaux étaient leurs meilleurs alliés.
Il en était ainsi dans le monde d’Idrilëaren, les gens choisissaient leurs alliés et leurs ennemis, mais depuis quelques décennies, un ennemi commun était apparu… Knightmara.
Cette personne si on pouvait le désigner ainsi était apparemment un enfant des dieux banni.
Tous ceux qui se sont soulevés contre lui sont revenus, mutilés à mort, des images et des visions de cauchemars hantant leurs songes. Comment Ellerya savait-elle que des cauchemars sans noms les hantaient ?
Il y avait des fois, ou dans son sommeil, elle captait les esprits et les images de ces gens, perdus dans ces songes, et elle voyait elle-même ces rêves atroces.

J'adore le début

Chassant ces pensées de son esprit, elle galopa un instant encore avant de descendre de cheval, care d’étranges traces ornaient l’herbe de la plaine. Des traces d’ennemis pensa t’elle joyeusement, des traces de serviteurs de Knightmara.
Elle fit apparaître un feu, car il était encore tôt et se coucha à terre, une longe couverture lui montant jusqu’au nez et lui cachant la longueur démesurée de ses cheveux.
Elle s’endormit ainsi, heureuse de pouvoir bientôt utiliser sans talent de guerrière : son talent de danseuses des lames.

Un bruit de pas et une sensation froide la réveilla.
Elle ouvrit délicatement les yeux et vit un visage penché au-dessus d’elle. Les formes se précisèrent et elle se retrouva face à face avec un détachement d’hommes de l’armée de l’Irgouista. Ils la regardaient, submergés par sa beauté, elle se leva et dégaina ses sabres, ses mèches de cheveux tombèrent et découvrir aux yeux de tous, les oreilles en pointes de l’elfe.
Les lances se levèrent et s’appuyèrent doucement contre sa gorge, ouvrant chacune un filet de sang fin, qui traçaient une sombre ligne le long de la gorge blanche de la jeune femme.
L’homme qu’elle avait vu en premier leva la main et s’approcha doucement pour détailler l’elfe.
Il fut surpris de l’expression dans les yeux d’Ellerya, elle n’avait ni peur, ni rage, juste de la détermination.
Ses cheveux noirs lui descendaient presque jusqu’à ses genoux, et dévoilaient dans son visage des yeux d’un bleu de saphir dans lesquels son regard était plongé.
Il était comme tous les autres submergé par tant de beauté.
Mais le doute que ce soit un démon de Knightmara le prit et il décida de l’emmener auprès du trône de son roi. Il fit signe de lui redonner son cheval, que des palefreniers avaient pris avec tellement de mal, que lorsqu’ils virent Ellerya monter sur son dos avec une telle aisance qu’ils furent fascinés.
Pour tous, le tandem du cheval et de l’elfe était si beau qu’il venait des Dieux et incarnait la beauté et les esprits de la liberté.
La troupe se remit en route, Ellerya se retrouva encadrée par plusieurs hommes qui avaient pour mission de surveiller les moindres de ses gestes.
Ils partirent au galop. En moins de quelques secondes, Ellerya se retrouva première du cortège, son cheval galopant et jouant avec le vent.
Elle distança rapidement le détachement de l’armée, mais elle s’arrêta et les attendit. Ils avaient décidés de l’emmener quelques part, alors, elle les suivrait de son plein gré, et non enfermée.
Lorsque le détachement la rejoignit, ils furent tous statufiés devant l’impassibilité d’Ellerya.
Après une journée de chevauchée, les hommes descendirent de leurs chevaux et montèrent le campement. Ellerya, s’éloigna et passa de l’autre côté d’une colline. Elle s’assis face à la Lune et regarda sans rien dire les rayons se poser sur sa peau. De l’autre côté de la colline, les hommes la regardaient.
Elle ressentit la musique de la Terre et se leva pour danser.
Là où ses pieds se posaient ou virevoltaient, des fleurs d’argent apparaissaient, ses cheveux se soulevaient, et elle sortit ses sabres.
Elle exerça ainsi son talent de danseuse des lames, elle vivait sa vie, laissait son cœur dicter ses actes, sous les regards des hommes postés là, et sous le regard du chef des hommes qui l’avait inspecté.
Elle se retourna pour retrouver ses sabres bloqués par l’homme, un combat s’engagea entre eux, il déployais toutes ses techniques de combats, mais se faisait parer avec une facilité étonnante par Ellerya.
Se fut à elle d’attaquer, dans un mouvement d’une rapidité étonnante elle fit reculer son adversaire et laissât son corps s’exprimer comme danseuse des lames, elle virevoltait et bougeait avec une grâce impossible.
Quand l’homme se retrouva à terre, elle s’arrêta et s’éloigna en rengainant ses sabres.
Il la vit partir doucement encore abasourdi par sa défaite et par la force de l’elfe. Il la regarda allumer son propre feu et s’installer pour dormir, une couverture trop courte jeter sur ses épaules.
Il repartit vers sa tente et quelques instants après, il revenait et mettait sur les épaules d’Ellerya une couverture chaude et qui recouvrait tout son corps. Il vit ses yeux fascinants s’ouvrir de surprise et sa bouche s’ouvrir pour lui demander en murmurant.
« Pourquoi faites-vous cela ?

_Par simplement par gentillesse. Voila une journée que nous chevauchons et mes hommes aimerais savoir votre nom. »
Il mentait plus ou moins, certes ses hommes auraient voulus savoir son nom, mais lui aussi, alors qu’il jouait le désintéresser.
« _On me nomme Ellerya, la fille de l’écume des étoiles.
_Mon nom est Nathaniel, l’oiseau voleur de feu. »
La surprise empêcha Ellerya de répondre, cet homme possédait un nom elfique.
« _Vous devez vous dire qu’il n’est pas approprié pour un homme de porter le nom d’un elfe n’est-ce pas ? Vous devez penser comme toutes les autres femmes…
_Je ne suis pas comme toutes les autres femmes, je trouve que votre nom vous va très bien. Un nom elfique peut aller à tout le monde s’il est bien porté.
_Vous ne vous demandez même pas pourquoi ma mère a choisie un nom elfique ?
_Il est vrai que cela m’intrigue, mais c’est à vous de me dire pourquoi de votre plein gré, pas à moi de décider.
_Vous me semblez digne de confiance. Je vais vous le dire.
_...
_Mon père était un elfe du nom d’Ânathaniel. »
Ellerya s’étouffa à moitié en entendant ce nom, c’était l’elfe qui avait le plus pris soin d’elle après la mort de ses parents. A ce moment il aimait une femme humaine, et il emmenait Ellerya la voir, elle l’avait considérée comme une mère pour elle.
Voila que son passé refaisait surface après tant d’années d’absences, elle aurait du s’en douter.
« _Vous semblez troublée, ça va ?
_Bien merci, mais il me semble connaître votre père, et votre mère.
_Il ne se peux, les voila morts depuis quelques années. »
Le monde s’écroula devant Ellerya après la mort de ses parents de sangs, voila qu’elle apprenait la mort de ses parents adoptifs. Cela faisait beaucoup pour une journée.
Avant d’avoir compris se qui se passait, elle vit un noir d’encre s’abattre devant ses yeux.
Nathaniel la vit s’écrouler et la rattrapa de justesse.
Ellerya, pour la première fois, s’était évanouie, se laissant aller à ses émotions devant un homme. Enfin… Un demi elfe…

Elle se réveilla au petit matin, la longue et chaude couverture toujours posée sur ses épaules. A côté d’elle, Nathaniel semblait dormir d’un sommeil léger. Mais lorsqu’elle voulut se lever, une main se posa doucement sur son bras, elle se retourna, et vit Nathaniel debout, qui la regardait avec des yeux lui posant une question.
Il s’était levé très rapidement et en silence, prêt à lui poser une question qui lui brûlait les lèvres et le cœur.
« _Vous avez dit connaître mes parents, j’aimerais savoir dans quelles circonstances ? »
Lorsqu’il vit que le visage d’Ellerya s’était fermé, que des larmes avaient commencées à perler aux coins de ses beaux yeux, qu’il l’avait vu se détourner pour ne pas qu’il voit qu’elle pleurait, il hésita, avant d’ajouter.
« Vous n’êtes pas obligée de me répondre, lorsque vous vous en sentirez prête, vous savez où me trouver. »
Avant de s’en aller, il retira sa main de son bras. Mais il ne résista pas à la sentir sangloter doucement et en silence. Soudain, dans sa conscience, un bruit de cristal brisé éclata, lorsqu’il regarda par terre, il vit que c’était les larmes d’Ellerya qui tombaient à terre.
Il la retourna et la prit contre lui, la pressant doucement contre lui. Il s’assura d’être seul, ne voulant pas que ses hommes se montrent.
Ellerya lais Nathaniel la prendre tout contre lui, elle se blottie pour la première fois contre un homme. L’émotion l’empêchait de parler, elle ne pouvait que pleurer, elle ne pouvait que laisser ses larmes couler le long de ses joues et de son cou, pour finir par mouiller l’habit de soie de Nathaniel.
Il glissa la main le long de son cou, enfouie dans ses cheveux, il la garda contre lui, jusqu'à se qu’elle s’arrêta de pleurer. Après ce temps, il la laissa se dégager et aller vers son cheval. Il retourna lui-même vers le sien, sans un mot, juste avec son cœur, qu’il sentait bondir en lui.
Ellerya sentait son âme s’envolait, ce demi elfe était différent de tout les autres, elle le sentait et le savait...

la suite steplait
C'est trop beau...

Il lui semblait que ses jambes allaient se dérober sous elle. Mais lorsqu’elle monta à cheval, elle se sentit mieux, et tourna vers le camp, et se retrouva comme la veille devant les autres cavaliers. Nathaniel était quand à lui, absorber par une conversation simulée, car en vérité, il regardait Ellerya s’entraîner à sortir ses lames, et ses cheveux où il avait glisser sa main, se soulever dans une longue vague noire, d’où des fleurs d’argent de l’autre soir était encore accrochée.
Elle sortit toutes ses armes, et finit par abattre un ennemi que personne n’avait pas vu avec son arc, d’un tir bien ajusté qui souffla la troupe, tant l’impression de puissance s’était libérée lorsqu’elle avait tendue la corde de son arc. Avec un sourire d’ange, ce dont personne ne doutait, elle dégaina ses lames et partit au combat au galop. Ils eurent juste le temps de se ressaisir pour la suivre, pour la voir se battre comme une diablesse, effectuant une danse mortelle, une danse emplie d’une grâce guerrière.
En moins de quelques secondes tout fut terminée. Les ennemis étaient abattus sur le sol, et le soleil jouait de ses reflets sur les sabres d’Ellerya.
Les hommes rengainèrent leurs épées, complètement effarés. Elle avait tuée à elle seule une compagnie d’Ourtoughs, des esclaves de Knightmara. Eux n’avaient rien fait, et pas une égratignure ne ressortait sur sa peau d’une blancheur de rayon de lune.
Elle se retourna et repartit d’un bon pas, et des sons qu’ils entendaient, et qui sortaient de sa bouche, soit elle discutait avec son cheval, soit elle chantait une chanson.
En réalité, elle chantait une chanson de son invention, une mélopée fascinante, qui captivait l’attention du destinataire. En cet instant, elle vit Nathaniel qui braquait ses yeux sur elle. Ellerya avait l’impression de brûler de l’intérieur et gardait une attitude guillerette au dehors d’elle-même.
Ils chevauchèrent ainsi toute la journée, et elle accepta de manger avec les hommes, si ils la laissaient s’en aller quand elle voudrait s’isoler. Ils acceptèrent.
Elle dîna donc avec eux, entretenant des conversations, écoutant avec attention les propos de ses voisins. Mais la nuit s’avança et elle partit, s’éloignant doucement. Elle marcha longtemps pour se retrouver dans une clairière qui possédait une cascade dont l’eau chantait. Ellerya entra toute habillée dans la cascade et fondit son corps à celui de l’eau, elle se lavait ainsi, l’esprit de l’eau la nettoyant de son plein gré, l’esprit de la Terre la coiffant, l’esprit de l’Air augmentait l’éclat de ses yeux en les reposant, et l’esprit du Feu, lui, l’habillais et dirigeais ses émotions.
Elle s’endormit ainsi, dans l’eau.
Ellerya avait été suivie par Nathaniel qui avait peur qu’elle se perde dans la forêt, malgré que se soit une elfe, il avait peur pour elle. Lorsqu’il la vit dans l’eau, commencer à s’enfoncer, il courut et la prit dans ses bras, et la ramena vers la berge, lorsqu’il la regarda, il vit qu’une nouvelle robe la parait que ses cheveux étaient nattés en une coiffure longue et compliquée, il la trouvait magnifique là, dans ses bras.
Doucement le sommeil le prit, il serra Ellerya contre sa poitrine et s’endormit au pied d’un arbre. Le sommeil étant trop lourd, il s’allongèrent dans l’herbe et restèrent ainsi enlacés jusqu’au petit matin…
Ellerya se réveilla bien avant le matin, et fut surprise d’être dans les bras de Nathaniel. Pourtant elle trouvait cela doux, et se rendormit sans plus se poser de questions.
Se fut Nathaniel qui réveilla Ellerya. Il l’appela par son nom, se qui eut pour effet de la réveiller instantanément. Il lu la surprise dans ses yeux et s’excusa qu’elle se trouve dans ses bras, et lui raconta se qui s’était passé le soir même. Ellerya parut convaincu, du moins, pour un temps, ils rejoignirent le campement l’un après l’autre, venant, de direction différents pour ne pas attirés l’attention des hommes de Nathaniel.
Ils remontèrent à cheval, et lors de la demi-journée, Nathaniel fit avancer son cheval juste à côté de celui d’Ellerya.
« _Nous arriverons ce soir au château de Menaï, citadelle principale de l’Irgouista. Je demanderais à notre roi de vous réservez une chambre.
_Je vous en remercie mais il n’est pas nécessaire de me donner une chambre, je peux dormir dans les écuries !
_Vous êtes mon invité, vous dormirez dans une chambre d’elfe, se que vous êtes. »
Ellerya s’approche de l’oreille de Nathaniel et lui murmura :
« _Ce que vous êtes pour moi également, je vous considère comme un elfe à part entière. »

vila ! [/center]

allez, encore un petit bout

Nathaniel fut secoué, c’était la première femme qui l’acceptait ainsi, et il savait qu’être considéré comme un elfe à part entière dans la société elfique alors que l’on était demi elfe, c’était la plus grande preuve d’attachement que l’on pouvait vous manifestez en public et en sous-entendu.
C’est pour cela, qu’il se redressa vivement et reparti à l’arrière de la garde, sous le regard inquiet d’Ellerya, qui craignait de l’avoir offensé ou même vexé.
Elle se retourna en selle et continua d’avancer, peut lui importait qu’il soit son ami ou pas d’ailleurs, se serait lui qui choisirait, elle en avait d’autres des amis après tout.
Pourtant, le fait de se dire, qu’elle l’avait peut-être blessé intérieurement lui mordait le cœur méchamment, comme si elle venait de perdre quelques chose qui lui était cher, sans savoir pourquoi et de quoi cette impression venait.
Elle s’obligea à oublier cette impression et continua d’avancer. Et en effet, le soir même, les contours d’un bastion se dessinait dans le ciel argenté du soir.
Elle laissa passer les cavaliers avant elle pour se retrouver au milieu du détachement de l’armée. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi ils l’avaient obligés à les suivre lorsqu’ils avaient sus qu’elle était une elfe.
Ils rentrèrent dans la cour, les festivités du bastion étaient grandes, ainsi que les joies des femmes lorsqu’elles voyaient leurs hommes. Mais bien vite, lorsque la population aperçut Ellerya, la joie retombait, comme un oisillon levant les ailes pour voler, mais qui retombait bien vite. Pourquoi ?
Nathaniel lui laissa juste le temps de desseller son cheval qu’elle laissa galoper sur les plaines, il reviendrait quand elle aurait besoin de lui, ou que lui aurait faim ou envie de sa compagnie.
Nathaniel l’emmena devant la table ou un vieil homme siégeait, la regardant entre ses paupières ridées. Ses yeux plissés, elle comprit qu’il la détaillait. Lorsqu’il s’aperçut qu’elle était une elfe, une expression de haine et de rage intense se développa sur son visage et il se leva brusquement. Les hommes à côté de lui, le firent se rasseoir rapidement. Dans les rangs, ont murmuraient :
« C’est elle, c’est la prophétie… »
Nathaniel parut agacé de ces exclamations, il expliqua brièvement au roi pourquoi elle était là, lui faisant comprendre qu’elle ne cherchait pas la guerre, que de toutes façons, elle était sous sa responsabilité. L’homme ne parut pas convaincu, mais il accepta de ne pas la tuer :
« _C’est déjà ça, se dit-elle »
Dans un brusque geste, Nathaniel l’empoigna et l’emmena sans douceur à l’intérieur du bastion.
« Pourquoi, pourquoi me traites-tu ainsi ?
_C’est la guerre contre les elfes aujourd’hui, les elfes de Rannia ont décidés de nous assaillir, et ils ont commencés à attaquer nos villages. »
Ellerya pila net, il se retourna pour voir qu’elle était pale et que ses jambes ne semblaient plus vouloir la porter, elle tira sur son bras et hurla :
« _Il faut que je m’en aille ! Il faut que je parte !
_Pourquoi ? demanda Nathaniel intrigué par ses cris.
_Ils me cherchent je devrais être leur reine, mais je me suis exilée pour ne pas gouverner un peuple qui ne m’aime pas, et voila qu’il me cherche pour me mettre sur le trône… »
Elle sanglotait maintenant, il tira un peu sur son bras pour l’attirer contre lui, elle se laissa faire, il la serra contre son torse, et attendit qu’elle se calme.
Il l’emmena doucement dans sa chambre où un deuxième lit avait été monté derrière un rideau pour elle, il la posa sur le lit et la sentit s’endormir avant d’avoir touchée le matelas de mousse.
Avant de refermer le rideau, il la regarda une dernière fois. Il la trouvait merveilleuse, plus belle qu’aucune femme elfe ou humaine ne pouvait l’être avec ses longs cheveux, et ses magnifiques yeux gris. Il la regarda dormir un moment, avant de lui-même se coucher, demain, il devrait convaincre le roi de l’Irgouista de ne pas tuer Ellerya, tant quelle serait la reine présumée de peuple elfique de Rannia.
Il se coucha et s’endormit en voyant le visage d’Ellerya lui sourire en rêve, puis doucement s’approcher pour se blottir contre lui…

Ellerya, elle s’endormit avec l’idée que son peuple cherchait absolument à l’enfermer dans une cage qu’elle ne voulait pas, celle qui la ferait devenir reine de quelque chose qu’elle ne désirait pas :
Son peuple et son pays.

magnifiquemebt magnifique

se n'est pas magnifiquement magnifique, c'est juste une de mes histoires que je vous fait partager ! lol c'est trop gentil de ma dire ça, pour la peine tu en auras encore un peu !

Ellerya se réveilla le lendemain, de bon matin. Elle voulait parler à Nathaniel, lui dire ses craintes, la vérité sur elle et son passé, sur le pourquoi et le comment elle connaissait ses parents… Mais il était déjà partit.
Elle retourna près de son lit ou elle remarqua qu’une une robe pliée avait été posée, elle la déplia et l’enfila. C’était une robe de couleur blanche, avec une ceinture brodée d’or et de soie blanche.
Elle hésita à sortir, de peur d’être mal accueillie, mais elle osa ouvrir la porte et comme rien ne se passait, elle sortit.
Sans trop savoir comment, elle se retrouva dans la salle principale, où Nathaniel parlait avec le roi, accompagnée d’une véhémence sans nom. Quand il vit Ellerya, il s’arrêta, et prit congé du roi, prenant Ellerya dans ses bras. Il l’emmena dans la ville où tout le monde riait, elle comprit, que c’était les premières réactions qui lui avaient fait peur, ainsi que son apparition soudaine avait fait peur aux habitants de la cité. Les gens riaient leurs proposaient à manger, de quoi s’habiller…
Nathaniel acheta un petit louveteau à une famille qui avait tué la mère. Le petit animal se roula en boule dans les bras d’Ellerya.
Elle souris à Nathaniel qui fut heureux de la voir sourire, il lui rendit son sourire, se qui troubla Ellerya jusqu’au fond de son âme.
Ils continuèrent de marcher dans la ville, Nathaniel lui faisant tout visiter, lui racontant des anecdotes qui la faisaient rire de bon cœur. Ils mangèrent ensemble, discutèrent, et au moment du déjeuner, Ellerya raconta tout à Nathaniel, qui l’écouta jusqu’au bout, sans l’interrompre, tout se passa très calmement, elle eut le courage de tout dire, de tout lui avouer, et lui prit tout cela avec calme et discernement.
Lorsque la lune pointa le bout de son nez, ils rentrèrent doucement vers leur chambre. Beaucoup de personnes dans la citadelle les virent ensemble.
Ils fermèrent la porte de la chambre et Ellerya utilisa ses pouvoirs pour matérialiser un nid pour le louveteau qui s’y pelotonna en gémissant sa mère qu’il croyait l’avoir abandonnée.
Ellerya revêtit une robe de nuit couleur de ciel étoilée, avec de nombreux signes magiques ornant les rebords des manches et le bas de la robe, elle demanda à Nathaniel si elle pouvait passer de l’autre côté du rideau, car sa brosse était tombée. Il lui dit oui. Elle écarta le rideau pour se retrouver face au torse nu de Nathaniel qui enfila sa chemise de lin blanche et lui donna sa brosse qu’il avait ramassée. Elle la prit et se retourna rougissante devant cette vue. Le rideau se referma et Nathaniel la vit se coucher, rabattant la couverture sur elle. Il vit une forme sombre sauter sur le lit et sut que le louveteau avait besoin de chaleur, il vit Ellerya l’installer sous la couette pour dormir au chaud.
Comme il aurait voulu être à la place de ce louveteau se prit-il à penser. Il chassa cette envie de sa tête et se coucha lui-même se remémorant la journée. Mais avant de pouvoir dormir, il sentit une forme chaude se coucher dans ses bras. Il distingua et reconnut les cheveux d’Ellerya, et il la sentit se coucher de tout son long contre lui. Il eut chaud, mais reprenant ses pensées, la serra contre lui, et lui mit la couverture jusqu’au hanche, ou une main vint prendre la sienne pour la poser sur l’épaule d’Ellerya.
Il comprit que celle-ci ne dormait pas, et qu’elle était tout à fait consciente de ce qu’elle faisait.
Elle le surprenait une fois de plus, il se décida d’accepter cette réalité, et se posa sur le côté pour que la tête d’Ellerya repose sur l’oreiller, et qu’il puisse encore et encore la tenir dans ses bras.
Il se rendit compte qu’il l’aimait, il n’y avait plus de doute, son cœur bondissait trop fort dans sa poitrine pour que se soi une femme comme les autres.

Ellerya, quand à elle, avait préméditée cette action, elle avait pris son courage à deux mains pour aller rendre visite à Nathaniel, qu’elle pensait endormi. Mais il ne l’était pas, alors il l’avait pris dans ses bras, et elle avait cru qu’il pourrait sentir son cœur battre. Elle, elle l’entendais battre dans sa poitrine car elle était posée dessus.
Elle finit par s’endormir, la tête posée sur l’oreiller, le corps chaud de Nathaniel à côté d’elle.

Se n’était que du bonheur à l’état pur pour les deux elfes. Ils vivaient leur première nuit avec quelqu’un d’autre dans leur lit, et c’était pour eux une joie qu’ils ne pourraient cacher le lendemain, ils savaient qu’ils s’aimaient, ils en étaient sur et ils l’acceptaient…
Ils s’endormirent l’un contre l’autre, pressés tous les deux, partageant leur chaleur pour une nuit, une seconde, une heure, le temps d’un rêve sans fin…

Le soleil perçait à travers les volets de bois, et ses rayons caressaient les cheveux d’Ellerya…
Elle était seule dans le lit, évidement pensa t’elle, Nathaniel était levé depuis longtemps, elle se retourna sur l’oreiller, et vit un visage se pencher dans son champs de vision. C’était Nathaniel, qui s’était dérobé à son rendez-vous journalier avec le roi, uniquement pour rester avec Ellerya.
Le bonheur luisait dans les yeux d’Ellerya, et cela, Nathaniel le vit, demi elfe amoureux fou d’une elfe, il n’osait y croire… Le destin lui aurait enfin fait un cadeau, car si c’était le cas, c’était le plus beau cadeau qu’il pouvait recevoir : l’amour…
Tout deux sortent dans la ville, qui semble encore plus belle qu’hier, la louveteau dans les bras, Ellerya découvre la ville, un peu plus profondément qu’hier, avec Nathaniel…

faut que j'écrive la suite maintenant lol

si,si c'est... magnifiquement magnifique!
C'est ...magique... beau... woah!

Avec moi tu risques d'écrire longtemps parce que ... la suite please ^^!

Ên avant première :

Ellerya était heureuse d'avoir été acceptée par Nathaniel, comme elle était, sans arrière pensée, juste pour se qu'elle était...
Il entrèrent dans une taverne où la nourriture était assez bonne, pour entendre les nouveautées.
Un homme fit entendre que sa femme le trompait, avec le lieutenant d'une armée...
Mais un groupe d'homme dans un coin, chuchotat en lançant des regards de tout côté pour vérifier qu'ils n'étaient pas écoutés. Ellerya fit signe à Nathaniel et ils tendirent leurs oreilles.
un homme : Il faut trouver l'elfe, ils ne feront pas la guerre comme ça !
un autre : si on leur rends, ils nous garderont prisonniers, c'est ça que tu veux ?
l'homme : alors ce soir, cette ville sera rasée de la carte par ces maudits elfes !

Ellerya se sentit mal, "ces maudits elfes" fesaient forcement partis de son peuple ! C'était donc elle qu'ils cherchaient, elle regarda Nathaniel et vit que lui aussi avait compris, il la prit par le bras et il s'en allèrent de l'auberge après avoir réglés leurs nnotes.
Ils marchèrent un moment, avant q'ils ne soient arrêtés par des hommes encapuchonnés.
un d'eux : Qu'avez-vous entendus ?
Nathaniel feignant ne rien savoir : De quoi parlez-vous ?
l'homme : De l'auberge, sachez que nous savons que l'elfe qui vous accompagne à cet instant sera la cause de la ruine de cette cité.
Nathaniel : Vous ne savez pas de quoi vous parlez.
l'homme : Oh que si !

Se fut à ce moment que les hommes sortirent de partout, emprisonnant Nathaniel dans leurs bras, il ne pouvait pas se defendre, car les hommes lui avaent retirés ses armes.
D'autres prirent Ellerya par les bras et lui firent descendre des escaliers. Elle se débattait, comme si sa vie était en jeu. D'ailleurs, elle l'était...
Elle entendit quelqu'un incanter, et n'eut pas le temps de se forger une résistance au sort.
Elle s'évanouie...

Avant même de se réveiller, elle sentit les chaînes à ses poignets et à ses chevilles. Alors elle ouvrit les yeux, devant elle, aussi enchaîner, Nathaniel, vêtu dans pagne marron, une trace de sang coulant du coin de sa bouche.
Elle se regarda, une robe tout aussi marron la vêtissait, les chaînes étaient d'un acier plus dur que le fer. Il y eut un bruit de pas dans le couloir et la porte s'ouvrit. Nathaniel releva la tête pour croiser les yeux d'Ellerya, il se détourna honteux de na pas l'avoir protégé...
L'homme qui était entré était le roi, les voyant réveillé il sourit.

Lui : Je vous avais dit Nathaniel, qu'elle ne vous apporterais que des ennuis !
Nathaniel : Peut m'importe se qui peux m'arriver, je suis là, et les ennuis ne peuvent être pire qu'il y a quelques années...

Suite please

Ellerya ne bougeait pas, ni ne repondais aux provocations du roi. Telle était sa decision, elle ne daignerait pas parler aux rois et aux gens qui se présenteraient, elle resterais silencieuse, toujours, jusqu'à se que sa prison s'ouvre...
Les yeux de Nathaniel ne la regarde pas, il en sera de même, Ellerya s'enchaîne, se mur dans sa partie secrète, celle de son âme de guèrrière libre et prépare ses forces. D'un coup, elle ouvre ses yeux et tire sur ses chaînes.

le roi : elle peut toujours essayer de s'enfuir, rien y fera, ce métal est le plus dur qu'il puisse exister.
Nathaniel : ne la sous-estimer pas, c'est une elfe.

En effet, les chaînes grinèrent et se brisèrent folle de liberté, elle s'élanca et passa au travers du mur qui l'enfermait, utilisant des pouvoirs qu'elle ne se savait pas posséder...
La liberté la transporte, la bonheur de sentir le vent sur son visage, l'herbe sur ses pieds, elle se laisse aller, jusqu'a se que son cheval vienne la récupérer, elle s'en va, laissant derrière elle Nathaniel qui se promets de la retrouver...

Oui, ^^ car j'suis impatiente de la connaitre!

Me too!!!
*Yeux de chatons. Effet légèrement gaché par la cadavre ensanglanté qu'elle tient en main.*

je vais vous l'écrire dans quelques minutes !

Depuis quelques temps Ellerya galopait, elle avait eu la force de se vêtir d'une nouvelle robe, et d'une cape, couleur de brume, qui la dissimulait au regards malvaillants. Elle pensait à Nathaniel et avait honte de l'avoir laissé dans la cellule en compagnie d'un roi cruel, mais il l'avait demandé dans un sens, avec ce regard fuyant, et emplis de honte...

Elle s'arrêta dans une auberge pour prendre un peu de repos, et se laissa glisser à bas de son cheval, l'auberge était décrépité et sentait la bière, mais se n'était pas grave.
Elle entra et s'assid au comptoir, entre deux hommes qui semblaient assez sobre.
elle : une bière s'il vous plaît, et une chambre pour la nuit.
l'aubergiste s'approchant, voila pour la bière et à quel nom dois-je réserver la chambre ?
elle : au nom de... Belthil.

Elle retira son capuchon pour laisser paraître ses oreilles pointues, ses cicatrices récentes sur son visage et la lueur déterminée de ses yeux.

L'aubergiste : Une elfe ! Je vous en prie, ne nous attaquez pas !

Les hommes de l'auberge s'étaient levés et avaient dégainés leurs armes, les poitant sur elle.

Elle : Mais... Je ne veux pas vous attaquez, je désire juste une chambre pour la nuit, pour me reposer du long voyage que je vians d'entreprendre !
l'aubergiste : J'accepte votre présence, si vous ne détruisez rien.
elle : je n'ai jamais rien détruit, sauf peut-être ma vie...

Les hommes allèrent se rassoir avec une lenteur exaspérante, Ellerya prit uen bière en plus et alla se coucher après avoir parlée à son cheval et aux étoiles, mais elle ne savait pas, que l'homme qui, la suivait, était dans cette auberge, et qu'il l'espionnait...

Elle : Si seulement, je pouvais -être accompagnée de Nathaniel, je n'aurais pas du le laisser, je pourrais le faire apparaître, mais on pourrait suivre ma trace dans les limbes, et je ne veux pas que l'on me retrouve, je vais juste faire apparaître mon louveteau.

Ce louveteau qui avait été emprisonné dans une cage juste après qu'Ellerya fut capturée. Elle le fit apparaître, et le vit maladroitement se remettre debout, regarder autour de lui et quand il la vit, japper de bonheur avant de se precipiter dans ses bras.

L'homme avait vu tout cela, et il avait senti son coeur fondre, elle n'était pas aussi méchante que se qu'on lui avait dit, et il éprouvait même de la sympathie pour cette elfe, qui préférait fuir, que mettre en danger la vie de ceux qu'elle aimait...

C'est trop choux !!!

tu dit ça pour rire ou pour de vrai lol ?