Meurtrière (nouvelle)

J'avançai dans la ruelle sombre, étroite et jonchée de détritus épars, sans prêter attention au molosse, qui, babine retroussées, grognait à coté de moi. Je savait qu'il n'attaquerai pas. Il me suffisait de voir son air plutôt apeuré qu'intimidant pour deviner sa frayeur. Cela m'importait peu. Je passa devant lui sans même le regarder et il s'enfuit en gémissant, comme s'il n'était encore qu'un chiot pathétique. Ma cape me gènait dans mes mouvements, mais je savai parfaitement ce que me réservait la populace si j'avai l'audace d'enlever ce morceau d'étoffe inconfortable. mes ailes souffraient le martyr depuis des heures, et je fut soulagée en apercevant enfin les portes de la ville.
-C'est une heure bien tardive pour se promener, jeune femme! Le garde qui m'avait interpellée était grand, musclé et semblait avoir quelques ancètres minautores, au vu de ses cornes apparentes. Pas le genre de personne qui vous laisse passer sans encombres. je soupira. il allait encore falloir utiliser de l'or.Le peu me restant devait me servir à acheter de la nourriture le lendemain. Tant pis. Je volerai donc.
-Et pourquoi ne me promènerai-je pas à cette heure, garde?Lui dit-je.
-Vous savez, il y a des lois, ici, je me doit de les faire respecter...Et puis...Les rues sont plutôt dangeureuse pour une femme...
L'ignorant, je parla alors à son collègue. Plus fin, elancé, même dans la pénombre, on ne pouvait absolument pas en douter: C'était un elfe.
-Je désire passer, gardes...
-Alors enlevez cette cagoule...Vous pourriez très bien être une voleuse recherchée...
-C'est bon. Combien voulez-vous?
-Disons...Un pièce d'or!
Je hoqueta d'indignation.
-Une pièce d'or! Vous êtes fous!
-Alors ôtez donc votre capuche, mam'zelle!
-C'est du chantage! Mais il semble que je n'ai guère le choix...
Je laissa tomber une pièce dans la main de l'elfe, qui ôta la pointe de sa lance de mon passage. Les imbéciles! Si je ne m'était pas retenue, ils auraient souffert. Je continua ainsi de gromeller en mon for intérieur tout en longeant la route aux pavés incertains.
(Suite si on me le demande)

oui continue !!!!!!!

Un cercle aproximatif de pierres. Cela me convenait. Je quittai donc la route et me rendit près de ces antiques rochers. Je grimaçai en m'apercevant que je tombai de fatigue. Je detestai ça. Trop...Humain comme sentiment. Tout comme les autres, d'ailleurs. Mais je me devai d'assumer mes origines. je m'allongeai donc parmi les pierres, dévoilant à la seule lune mon visage, me servant de ma cape comme couverture. Enfin, mes ailes qui souffraient depuis trop longtemps purent se déployer. Je m'endormit ainsi, mes ailes écartée, et le visage découvert. C'est bien là ce qui me perdit. Mon réveil fut brutal. Une main épaisse et calleuse venait de saisir mon avant-bras et le tirait avec vigueur, tandis qu'une voix rocailleuse hurlait:
-Une démone! J'ai trouvé une démone! profitant de ce que l'homme avait la tête tournée, j'utilisai de ma main libre pour lui fracasser le crâne avec un caillou trainant. Il ne devait pas être seul, étant donné qu'il venait d'appeller ses compagnons. L'aube faiblarde pointait à peine. j'aurai donc un maigre avantage sur eux. Tout en espèrant que leur nombre fut restreint, je dégainai mon sabre, Aylar. Je n'eut pas le temps de l'utiliser. Un douleur soudaine à l'abdomen me fit baisser la tête. Cinq centimètres d'une lame d'acier sanglante dépassait de mon ventre et furent retirés prestement par le guerrier-vent derrière moi. Je ne put que gémir avant de tomber au sol et de perdre conscience.
(Suite si quelqu'un la demande)

La suite MAIS je t'interdis de faire une suite avec des passé simple à la 1e personne en "-a" !!!

D'accord, O grande admin...

Merci !!

Je rêvai. Je me trouvait dans un sphère d'un bleu insoutenable parfaitement lisse. Je criai, mais ma gorge ne semblait pas vouloir m'obéir. Des points lumineux apparurent, la sphère tourna, tourna, tourna, jusqu'à me rendre folle. Je m'éveillait alors.
(Très court, mais c'est un chapitre!)

la suite !!!!

*soupir de soulagement*
C mieux ainsi ! Encore quelque fautes mais c pô grave !!
SUITE !

Je sais que c pas vien de faire de la pub mais personne vient voir ma nouvelle histoire !!

Super le début de l'histoire Zyl. Continue s'til te plait ^^

Et je m'éveillai en hurlant. Je m'arrêtai aussitôt et reprenai mon souffle. Il faisait froid, horriblement froid, immensement froid. Mon ventre me fesait souffrir le martyr, ainsi que ma jambe, qui émit un craquement désagréable lorsque je tentai de me déplacer. Il faisait entièrement noir, et, même avec ma vision nocturne, je ne distinguait rien. Je ne semblai pas être attachée et m'en rejouit. Ma main chercha instinctivement la présence de mon sabre à ma ceinture. Rien. De surcroit, je m'aperçu que j'étai entièrement nue. Mes ailes aussi se faisaient sentir dans mon dos et me paraissaient beaucoup plus lourdes qu'à l'ordinaire. je rassemblai les fragements épars de ma mémoire et me concentrai.
Voyons...Bataille>néant>rêve>ici.

Je levai finalement mes bras engourdis. Du bout des griffes je sentait le contact dur, froid et humide de la pierre. Et sur les cotés? J'y avançai donc le bras. Rien. Je devait donc être face du mur. Je me retournai, et grimaçai sans que personne ne le voyent. Ma jambe ne m'avait pas suivie.
Je touchai ma peau. Des cicatrices...trop de cicatrices...Plus que ce que je n'avai jamais eu, même en comptant celle qui avait guéries puis disparues. Quelqu'un (quelque chose?) avait procedé à des "découpages" sur moi. Sans grand soin, au vu des douleurs fourmillant dans mon corps.

La suite zyl !!!

oui please ^^

Ne pouvant me lever ni faire apparaitre une quelquonque lumière, je me resignait et attendai. Le contact de mes blessure s'avèra désagréablement gluant, et l'odeur de mon sang n'était pas ce qu'elle devait être en temps normal. Ma jambe m'envoyait des ondes de douleur inssupportables et je crispait les machoirs pour ne pas hurler. "On" avait, semblait-il, pas pris la peine de m'attacher...peut-être ignoraient-ils que ma reconstitution était beaucoup plus rapide que la leur? Dans une dizaine de jours, ce sera fini, pensai-je. Si je survi jusque là...Rajoutai-je.

Une porte grinça derrière moi et une lumière blanche et crue m'aveugla. La main devant mon visage, je me protègeai de cette agression lumineuse du mieux que je pouvait. Un lourd bruit de bottes renforcées de fer resonna contre le carrelage nu de la pièce, se rapprochant de moi. Je ne pouvait voir le porteur de ces bottes, étant donné qu'il se trouvait pile dans l'encadrement lumineux de l'ouverture.

la suuuuuuuuuuuuuuuuuuuiiiiiiite !!!!!!!!!

-Rélèves-toi. Aller.
La voix de la personne était masculine, dure et impérative. Cependant, je me trouvai dans l'incapacité d'obéir à cet homme. Je restai donc assise, ma jambe formant un angle impossible avec le reste de mon corps. Les bottes ferrées avancèrent alors juqu'à moi, me cachant presque complètement la lumière, mais en laissant suffisamment pour que je puisse y voir clair. L'homme devant moi n'était pas très grand, mais semblait extrèmement massif. Il portait une cotte de maille complète, et seul son visage taillé à coups de serpe était visible sous cet harnachement. Un nez qui devait déjà avoir été cassé à maintes reprises ornait la face encadrée d'un rideau net de cheveux bruns de cet homme. Je ne distinguai aucune arme à sa ceinture. Parfait. Mais il allait falloir ruser et agir avec prudence.

Mettant mon plan à execution, je ne bougeai pas. Il s'accroupit auprès de moi, me regardant des ses yeux durs et incolores.
-BOUGES! J'ai pas que ça à faire!
-Ma jambe est blessée...Dis-je sur le ton d'une pauvre jeune fille apeurée
-Montres ça! Et fait vite!
Je dégageai ma jambe et la lui présentait. Au passage, je put voir les dégâts qui m'avaient été infligés. Ma jambe était brisée, couverte de marques sanglante et semblait infectée. Alors qu'il se penchait encore plus dessus, je l'assomai avec toute ma délicatesse habituelle, c'est à dire sans aucune délicatesse. Prenant appuis sur son corps immobile, je me levai. Il n'avait aucune arme, comme je l'avai vu dans les premiers temps. Par contre, il possèdait de jolies clés ornées ainsi qu'une armure imcomplète de cuir qui pourrait m'être utile. Mais avant de m'échapper, je m'occupai de ma jambe en piteux état. A l'aide du fourreau vide de l'arme de l'homme et de ses vêtements, je me fabriquai une atelle de fortune. Je pourrai au moins voler, vu la hauteur de la pièce. Pour plus de sécurité, je fracassai le crâne de l'homme avec une pierre trainant à coté de moi.

trop fort zyl !! ou dois-je dire Wywan ?

Zyl, s'il te plait!

d'accord petit maître de l'écriture ^^ !! y me fait bien marrée celui là enfin bon, j'ai mis mon histoire sur un blog, est-ce que tu accepterais d'aller voir ?

Quel blog?

j'adore!!!
Surtout sa délicatesse ^^

Normal... Je l'ai un peu copiée sur mon propre caractère...