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 Routine morose d'une fille froide (texte)

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Bloody-Tears
Tilis
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Yaya
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Tilis
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Tilis


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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyMer 18 Oct - 15:49

Ouaou! z'adoreeeeeeee!
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Math
Admin' Des Vac's
Math


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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyMer 18 Oct - 16:26

*fan*
What a Face
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Bloody-Tears
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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyMer 18 Oct - 16:58

Saïeute stp ! ^^
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olix
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olix


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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyJeu 19 Oct - 13:29

super trop bon!!!! clap clap clap
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Yaya
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Yaya


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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyVen 27 Oct - 15:00

. Nous regardions le professeur, les
yeux vides et perdus dans le vague. Grégory griffonnait un bout de papier à
l’aide d’un crayon, pour une fois. Je remarquai qu’il dessinait aussi très bien
avec un véritable matériel. L’heure toucha à sa fin et je sortis sans lui dire
un moment. Thomas m’interpella mais je ne me retournai même pas.


- Lucie, attends !! cria-t-il.


Je continuai de marcher et
j’accélérai le pas pour lui montrer que j’étais décidée à ne pas lui parler
mais il semblait ne pas comprendre le message. Il se planta devant moi,
essoufflé et dit, entre coupé de respirations rapides et bruyantes.


- Tu fais quelque chose à midi ?
Parce que si tu fais rien, je voulais t’inviter pour qu’on puisse parler un
petit peu. On reprend les cours dans deux heures et ça va être long ici …


- Thomas, rétorquai-je exaspérée, je
n’ai aucune envie de te parler …


- Ton nouvel ami m’a pourtant dit que
tu voulais me parler. J’ai l’impression que tu lui dis plus de choses qu’à moi
d’ailleurs …


Je soupirai et lui lançai mon faux
regard noir qui le fit instantanément rire. Nous partîmes du collège alors que,
je pus le voir brièvement, Grégory nous espionnait, caché derrière les casiers.





Nous commandâmes des sandwiches dans
un petit stand sur une place non loin du collège et nous nous assîmes sur un
banc. Je commençai à manger, silencieuse. Thomas avala une première bouchée et
commença à parler :


- Je sais que j’ai été désagréable
avec toi hier mais je ne suis pas comme toi, Lucie. Je ne peux pas tenir des
heures sans parler. Je ne peux pas vivre dans le silence. Dès que j’arrive chez
moi, je mets de la musique, la télé, n’importe quoi qui puisse mettre une
ambiance sonore. Comment tu fais ?


Je finis d’avaler et me retournai
lentement vers lui en réfléchissant.


- J’écris, répondis-je simplement.


- Tu … écris ? dit-il en
grimaçant.


Je sortis mon cahier de
mathématiques, l’ouvris, le posai sur ses genoux, couvris ses yeux de mes deux
mains et murmurai :


- Mes yeux mains sont sur tes yeux,
on est bien d’accord ?


Il acquiesça d’un murmure gêné. Je
fixai les pages blanches et elles se recouvrirent d’un coup d’une centaine de
lettres :


Tout va si bien … J’ai retrouvé mon ami, quelqu’un a fait attention à
moi … Mais quelque chose me gêne … Son cœur s’arrête de battre ? C’est
quoi cette histoire ? Est-ce que je pourrais le faire mourir juste en
écrivant ??



- J’ai gardé mes mains ici ?
redemandai-je alors.


Il confirma de nouveau et je les
retirai. Il resta bouche bée devant le cahier. Il envoya son sandwich dans la
poubelle la plus proche, tout en restant assis et déchira la page.


- C’est quoi ça ? s’écria-t-il
avec rage.


L’effet fut immédiat. Il était
habillé d’un tee-shirt blanc et d’un jeans. Ceux-ci furent couverts de mots en
quelques secondes.


Encore des illusions ! Que des illusions ! Qui es-tu pour me
parler comme ça, hein ? Je te confie un secret et tu réagis comme
ça ?



Il sursauta violemment en voyant les
inscriptions apparaître sur ses vêtements, envoya le cahier par terre et me
hurla d’arrêter. Les mots disparurent d’un coup et Thomas se mit à courir loin
de moi. Je le rattrapai et ma plantai devant lui.


- Alors, qui est le plus lunatique de
nous deux ? Celle qui décide ce révéler son secret ou celui qui part en
courant, hein ?


Il me regarda bizarrement et détailla
mon visage avec précision.


- Je crois, dit-il, que ton cher
Grégory a agi sur toi. Bien ou mal, je ne sais pas mais il t’a changé. En très
peu de temps d’ailleurs …


- Je me fous de ton a priori, Thomas.
Pense ce que tu veux, je vais rester avec lui. Il a eu tort de me dire de venir
te voir. Toi, Suzie a fait des merveilles surtout. Arrogant, bavard … salaud en
prime …


Il leva la main vers moi avec rage et
au moment où il allait l’abattre sur moi, il fut retenu sur une main puissante
lui ayant attrapé le bras.


- Tu la frappes, et tu verras ta face
encastrée dans le mur d’en face, OK ?


Thomas se retourna et se retrouva
face à Grégory. Ce dernier lui mis une claque qui fit tomber le garçon au sol
alors que je poussai un petit cri de frayeur. Grégory me pris la main et me
conseilla de partir. Je ramassai mon cahier et le suivis.





Contrairement à ce que je pensais, il
ne me raccompagnait pas au collège. Les cours reprenaient dans une demi-heure
et nous étions déjà loin de l’établissement. Je l’interrogeai sur l’endroit où
nous étions mais il ne répondit pas. Une fois arrivé dans le parc de notre
ville, il me demanda de m’asseoir sur le banc et me dit qu’il revenait dans
quelques minutes. Il disparut et je l’attendis. Je sortis un cahier de mon sac,
un stylo, et je me mis à écrire. Ecrire avec un stylo … Ça faisait bien
longtemps que je ne l’avais pas fait par plaisir. Les lettres sortaient de ma
plume comme l’eau d’une cascade. Toutes écrites avec délicatesse et passion,
elles étaient doucement penchées. J’écrivis près d’une page en une dizaine de
minutes et je reposai mon cahier dans mon sac à dos.


Le temps commençait à être long. Je
fouillais dans mon sac à la recherche de quelque chose qui pourrait m’occuper.
Je trouvai mon lecteur Mp3 et je restais longuement à le regarder, sans
l’écouter. Ça faisait au moins deux mois que je n’avais pas écouter de musique
dedans. Mais mes goûts n’avaient pas changés : rock, métal et rap.
Majoritairement anglais ou américain. J’avais fini par trouver d’autres
occupations comme rester devant chez moi à écouter mes parents se crier dessus
ou rester avec Thomas. J’avais occupé mon temps autrement qu’en me lézardant
sur le canapé. Je me rappelais même qu’il m’était arrivé une fois de sortir
faire un jogging après les cours. J’avais oublié mon lecteur Mp3. Au fond du
sac. Tout au fond. Ce que j’aimais penser à ce moment-là, c’était de savoir
qu’il me restait fidèle même si je l’avais abandonné, qu’il était là, à portée
de main, près à l’emploi. Et le simple et unique pouvoir d’entendre résonner
dans ses oreilles des sons forts de guitare électriques et de cris de
rebellions ou de détresse me rendait heureuse à un point inimaginable.


J’allais pour l’écouter lorsque
Grégory revint. Il avait deux sacs à la main, deux sacs noirs où se reflétaient
à merveille les rayons du soleil. Il m’en tendit un.


- Ouvre, dit-il en me souriant. C’est
un cadeau.


Je saisis le sac et en sortit un
paquet que j’ouvris. C’était un cahier à la couverture rouge et noire. Je le
parcourus rapidement, comme à la recherche d’un mot au milieu des pages
blanches et je tombai, en dernière page, sur un miroir. Voir mon reflet eut
l’effet d’un choc électrique sur moi. Je sursautai. Les longues boucles rousses
qui tombaient sur les épaules de cette étrangère me surprenaient toujours.


- Et c’est là que vient le second
cadeau, annonça Grégory triomphalement.


Il ouvrit sa main où se tenait un
crayon de maquillage noir, du fard à paupière violet et du noir à lèvres. Je le
regardais, stupéfaite.


- C’est pour moi ? Mais je ne
sais pas me maquiller !


Il soupira et tourna ma tête vers
lui. Il saisit fortement mon menton, retira le capuchon du crayon et dessina le
contour de mes yeux avec délicatesse. Les passants nous regardaient
bizarrement. L’image du garçon maquillant sa petite copine – car il ne faut pas
se leurrer, c’était bien l’image qu’on donnait – les surprenaient et parfois
les faisaient sourire. Je leur lançais des regards froids qui les faisaient
dévier la tête et, ensuite, plongeais mes yeux dans ceux de mon maquilleur. Il
était concentré, la pupille fixe, et il grimaçait, donnant à sa bouche une
forme amusante. Quand il eut fini, il mit devant moi le miroir et je me regardai.


- Je ne sais pas trop pourquoi,
dis-je, mais il me semble que ça me ressemble plus.


- Mais c’est pas tout, ma chère,
plaisanta-t-il en sortant du sac une longue robe noire. Moulante, elle
présentait beaucoup de tissus transparents aux bras et au bas la robe. Je la
trouvais magnifique.


- Elle ne m’ira pas, Grégory.


- La boutique est là-bas, expliqua-il
en me montrant une longue rue pleine de magasins. Si tu rentres et que tu dis
ton nom, ils te laisseront te changer …


- Quoi ? m’écriai-je étonnée.


- Tu es vraiment extraordinaire.
N’importe quelle fille aurait couru jusqu’à là-bas et toi, tu restes assise ici
à t’étonner. Et si tu veux mon avis, Thomas n’avait pas compris cela …


Il remis la robe dans le sac alors
que mon visage heureux s’obscurcissait rapidement. Thomas … Rien ne me faisait
plus mal de repenser à comme il avait réagi quand je lui avais montré mon
pouvoir. Je tenais à ce qu’il soit au courant et notre amitié a été réduite à
néant. Grégory avait peut-être raison … Pourquoi j’aurais été triste pour un
garçon qui m’a si vite remplacée ? Je n’étais pas extraordinaire à ses
yeux. J’étais une parmi tant d’autres. Une pauvre fille paumée à prendre sous
son aile et a jeté quand on en aura assez de faire la mère poule. Il s’était
simplement amusé à se forger un caractère que j’aurais aimé, c’est tout. Il ne
méritait pas toutes ces longues minutes de réflexions. Pas toute l’encre de mon
esprit que j’avais jeté sur les murs de mon salon, ni tous ses mots qui
faisaient arrêter de battre le cœur de mon véritable ami. Celui qui, sans que
je ne lui dise rien, avait su ce qui me plaisait.


Grégory posa sa main sur la mienne,
inanimée sur ma cuisse. Il la serra gentiment et amicalement. Je levai les yeux
vers lui.


- Comment tu as fait pour me
connaître aussi bien alors qu’on ne se fréquente que depuis ce matin ?


- On lit en toi comme dans un livre
ouvert. Tu aurais vu ta tête quand je t’ai dessiné, j’en ai dessus déduis que
tu ne te reconnaissais pas là-dedans.


Je me regardai à nouveau dans le
miroir. Je remarquai la qualité du maquillage et la façon prise et très jolie
dont il était mis.


- Et tu as un passé de travesti pour
maquiller aussi bien ou c’est encore une face de ta personnalité riche pleine
de surprise ? demandai-je ironiquement.


- Disons que le dessin, c’est dans ma
peau. Sur le visage ou sur papier, c’est pareil …


Je lui lançai un regard peu convaincu
et il me répondit par un sourire malin.


- Ok, soupira-t-il, ma sœur est
esthéticienne.


Mes yeux se jetèrent soudain sur ma
main que je sentais qu’il serrait doucement mais, de plus en plus fort. Sa main
était grande et très chaude alors que les miennes étaient souvent gelées. Soudain
il la lâcha et se mit à me caresser les cheveux. Ses yeux émeraude fixaient les
miens avec une émotion bien étrange qui en faisait trembler ses pupilles. Je ne
sais encore aujourd’hui ce qu’il avait ressenti à ce moment mais j’ai pu
m’apercevoir que c’était intense et nouveau pour lui. Nous étions tous deux des
orphelins du bonheur qui était passé vite en nous jetant par-dessus bord du
navire du destin. On avait rien à se dire à ce moment-là. Cette étrange
sensation se rapprochait de l’amour et lui était pourtant bien ennemie. On ne
voulait pas s’aimer comme deux jeunes adolescents l’auraient fait à notre
place. On souhaitait juste devenir de vrais amis. Des amis qui s’appellent à
n’importe quelle heure de la journée, quand ça ne va pas ; des amis qui
savent ce que pense l’autre juste en le
regardant dans les yeux.


Tout à coup, il éclata en sanglots et
laissa tomber sa tête sur mon épaule. Je restai immobile, surprise, puis sans
demander ce qui n’allait pas, je le réconfortai par des mots gentils mais très
maladroits. Je n’avais jamais eu besoin de consoler quelqu’un auparavant.
Thomas et moi nous consolions tout seul. Je passais les mains dans les cheveux
de Grégory et déposait régulièrement de délicats baisers sur le haut de sa
tête. Voir un garçon pleurait était quelque chose de rare et ça rendait la
scène très émouvante. Elle était aussi très étonnante pour les passants qui
nous regardaient avec intérêt.


Grégory me ceintura au niveau de la
taille et se serra contre moi en continuant de pleurer. Je voulus repousser ses
mains mais j’abandonnai cette idée quand je sentis mon tee-shirt mouillé au
niveau des épaules. Il pleurait à torrent. Je compris alors que sa pupille
tremblait tout à l’heure parce qu’il s’était retenu de pleurer. Soudain, il
releva la tête, regarda au loin avec un soupçon de rage dans les yeux, essuya
ses larmes et partit sans un mot. Il avait tout laissé. Les sacs, les cadeaux,
tout. Je restai un moment sur le banc. Je n’avais même pas le cœur à
« écrire » et je savais pertinemment que retourner au collège ne
servirait à rien. Les cours avaient repris depuis une bonne heure. Je commençai
alors à ranger les affaires dans mon sac à dos et je partis en direction de mon
appartement.



Vala Mathou'n ... Désolée ... ^^
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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyVen 27 Oct - 15:07

suitons!
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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyVen 27 Oct - 15:15

Aaaaaaaahhhhhhhhh bah voilà ^^
Ksthan a tol Yayoun ^^
Mais ça me suffit pas, j'en veux encore et encore, toujours plus, la suiiiiiiiiiiiteeeeeuuuuuuuuhhhhh j'me drogue à ton histoire aargg viiii
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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyVen 27 Oct - 15:18

affraid
amène le centre de déshintoxe en force
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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyVen 27 Oct - 22:43

Daccord avec mathoun' suite!
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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 2:29

Longue suite et fin ...




J’arrivai devant chez moi, baladeur
Mp3 aux oreilles. J’aperçus alors, devant la porte de l’immeuble, Thomas,
appuyé contre un mur. Mon regard détendu et rêveur vira instantanément et devint
noir. Il lisait le livre qu’on étudiait en français.


- Tu sais lire ? Tu as fais
d’énormes progrès ! m’écriai-je avec sarcasme.


- Ton petit ami n’est pas là ?
demanda Thomas, du tac au tac.


- Primo, ce n’est pas mon petit ami
et, secundo, j’interdis à quelqu’un de ton espèce de parler de lui sur ce ton …


Il lâcha son livre, le laissa tomber
par terre et s’approcha de moi. Il avait un air menaçant mais je n’arrêtai pas
de le dévisager avec froideur. Il passa son doigt sur mes lèvres et le regarda
en souriant.


- Du rouge à lèvres ? Tu te
maquilles maintenant ? En noir en plus …


- Et qu’est-ce que ça peut te
faire ? crachai-je avec rage. Tu fais attention à moi ? Retourne avec
ta Suzie et fous moi la paix !


Il me gifla violemment et je tournai
la tête sous la force du coup. Une large trace rouge apparut sur ma joue et il
m’attrapa par le col pour m’approcher de lui et me murmurer à l’oreille :


- Encore une blague débile sur Suzie
et je dévoile ton petit secret à tout le monde, on est d’accord ?


- Ah ! Tu tiens à cette petite
traînée ? Que c’est mignon !


Il me jeta par terre et appuya sur ma
poitrine avec son pied. Je grimaçai de douleur, me retenant de hurler. Thomas,
qui me voyait souffrir, se pencha et rapprocha son visage du mien.


- Et ton Grégory n’est pas là pour te
sauver cette fois-ci, hein ?


Je lui crachai à la figure. Je
constatai avec étonnement que ma salive avait pris une couleur noir, encre. Il
s’essuya avec dégoût avant de mettre flanquer un coup de poing dans le nez, un
autre dans la bouche. Il me frappa à plusieurs reprises dans le ventre puis
partit et me laissa allongée par terre. Je m’assoupis, le corps meurtri et
souffrant.





Je ne sais combien de temps après
mais je sentis une main me caresser le visage. Ensuite, on me souleva et
m’allongea sur un banc. Quand j’ouvris les yeux, je vis Grégory, un mouchoir à
la main, tentant de faire cesser l’écoulement de sang de mon nez. Quand il
s’aperçut que j’étais consciente, il m’afficha un large sourire amical mêlé à
un regard fautif.


- Je suis arrivé trop tard. Pardonne
moi, Lucie.


Je tentai de parler mais il posa sa
main sur mes lèvres pour me faire signe de rester silencieuse. Je me rendis
compte que celle-ci était couverte de sang. J’avais du en perdre beaucoup pour
qu’il puisse en avoir plein les mains.


- La prochaine fois qu’il te fait ça,
il meurt, grogna-t-il avec rage.


Je vis dans le ton de sa voix qu’il
était franc et que ce n’étaient pas que des paroles en l’air. Il me sourit
tendrement en passant une main anxieuse et tremblante sur les lèvres sanglantes
qui provoqua chez moi un sifflement de douleur. Il la retira instantanément en
s’excusant. Il fouilla dans ma poche, trouva les clés de l’appartement et
ouvrit la porte du couloir puis la porte blindée. Il les bloqua et revint pour
me porter jusqu’au fauteuil de mon salon.


- Je sais que c’est très impoli de
rentrer chez les gens sans leur permission mais ce serait bête de t’emmener
chez moi pour te soigner alors qu’on est devant chez toi, me dit-il alors que
j’étais dans ses bras. Alors ne t’inquiète pas, on m’a appris la politesse …


Il m’allongea sur le canapé, cala ma
tête sur un coussin et regarda une dernière fois mes blessures avant de partir,
certainement vers la salle de bain. Il revint avec un paquet de coton et de
l’eau oxygénée et commença à désinfecter les plaies. Je le regardai faire avec
plaisir en contemplant la délicatesse et la finesse de ses mouvements comme un
magnifique tableau. Il était concentré, comme la fois où il m’avait maquillé.


- Pourquoi tu
n’ « écris » plus ? me demanda-t-il soudain.


- Je ne veux pas que ton cœur arrête
de battre, susurrai-je en entrouvrant mes lèvres dans la mesure du possible.


- Si tu « écris »
calmement, je ne risque rien, tu sais ?


- Oui, mais actuellement, je ne
pourrais pas « écrire » calmement …


Il me lança un regard triste pour me
montrer qu’il avait compris ce à quoi je faisais allusion. Il reprit ses soins
en silence et moi, ma contemplation. J’avais du mal à me rendre compte qu’on ne
se connaissait que depuis le début de la journée.


Soudain, il leva la tête vers le mur
face à lui, resta immobile quelques instants et se remit à ses occupations en
me disant :


- Evite de penser trop fort. Tu
l’ « écris » spontanément. Et pour te répondre, on lit en toi
comme dans un livre ouvert. Apprends à dissimuler tes sentiments un peu mieux
que ça …


Une rage inimaginable naquit d’un
coup en moi et je lui lançai un regard noir et empli de haine. Sa réaction fut
immédiate et quelque peu bizarre : il plaqua sa main à l’emplacement de
son cœur et respirant difficilement. Je me redressai et lut sur les murs :


Ne me traite pas d’humaine ! Je
n’ai aucun sentiment ! Aucun ! Et ce n’est ni toi, ni l’autre pauvre
crétin qui m’en serait capable de m’en doter !


Je le regardai tristement alors qu’il
agonisait et ma colère se radoucit. Son cœur reprit apparemment une activité
normale et il se leva comme si de rien n’était. Les mots disparurent tandis
qu’il rangeait son matériel de médecin improvisé avec rapidité et agacement
sous mes yeux étonnés. Il partit dans le couloir et j’entendis un bruit
d’ouverture de porte puis un long silence. Un claquement surgit alors et il
revint dans le salon, devant moi.


- Je me demande si Thomas est le seul
responsable de cette querelle. Il a dû craquer et je le comprends ! Tu
passes ton temps à passer du coq à l’âme … C’est très perturbant et limite
insupportable ! cria-t-il, exaspéré. Je sais que tout ce qui t’arrive
n’est pas très sympa mais tu es humaine, Lucie. Tu te croyais bizarre, hors
normes et l’existence de ce pouvoir n’arrange rien. Mais ces mots ne sont là
que parce que tu ressens quelque chose. De la haine, de la joie, du
réconfort ? Qu’importe ! A la rigueur, on s’en fout mais tu dois
absolument prendre conscience de cette part humaine qui habite ton corps. Sinon



- Mais tu ne me connais que depuis ce
matin ! le coupai-je violemment. J’ai accumulé, Grégory ! Tu ne le
sais pas ça. J’étais un mur de glace auquel il se heurtait chaque fois qu’il
disait un mot. Un jour, le choc fut trop violent et mon mur s’est brisé. Je me
suis brisée … Penses ce que tu veux de moi ! Je suis froide ? Trop
expressive ? Je n’ai pas d’excuses assez valables pour être pardonné de
faire arrêter ton cœur mais j’estime en avoir assez pour ne pas recevoir ces
réprimandes injustifiées …


Il reste figé, me fixant comme si
c’était la première fois qu’il me voyait. Je revois encore aujourd’hui ses
lèvres tremblantes, ses mains prises de spasmes incontrôlables. Le sentiment
qu’il ressentait ne pouvait être qualifié d’un moment figurant dans le
dictionnaire. Mais ce qui était pour le plus étonnant était le nombre de
dessins impressionnant qui couvraient les murs de mon salon. Ils apparaissaient
à une vitesse faramineuse et je sentais mon cœur ralentir peu à peu, mon sang
rester immobile dans mes veines et mes artères, un long silence au plus profond
de moi. Je tombai à genoux en hurlant de tout mon corps et points d’exclamation
apparurent sur les dessins. Les yeux de Grégory s’agrandirent de douleur et ses
poings de serrèrent. Ce débordement d’encre me calma et j’arrêtai de crier.
Nous restâmes longtemps à nous fixer bizarrement, moi à genoux, par
terre ; lui immobile, debout au milieu de la pièce. Puis il a disparu
subitement. Normalement mais si vite que je n’avais pu l’attrapé. Alors je
demeurai paralysée, la respiration sifflante. Mon regard faisait des
allers-retours du téléphone à l’ancien emplacement de Grégory alors que les
paroles de celui-ci résonnaient encore dans ma tête. Je m’écroulai sur le
plancher en sachant que personne ne me trouverait là. Mes parents étaient tous
deux en voyage d’affaires et revenaient que dans quatre jours. Je m’endormis,
parcourue de sanglots.





Grégory me tenait la main, Thomas me
regardait dans les yeux. Les deux garçons riaient ensemble et je souriais pour
montrer un semblant d’humanité … Un bruit de sonnerie retentit alors,
légèrement étouffé. Il s’amplifiait peu à peu. D’un coup, le trou noir. Je ne
voyais plus rien. Quand mes yeux daignèrent entrevoir quelque chose, j’aperçus
que j’étais allongée au milieu du salon, le téléphone sonnant à tout rompre.
C’était juste un rêve. Tout simplement, bêtement, malheureusement … Je
décrochai.


- Allo, dis-je.


Aucune réponse. Soudain, le bruit
d’une guitare électrique retentit. Pas besoin de plus de deux notes pour
reconnaître la chanson que j’aimais tant. Et la seule personne qui savait la
passion que je lui portais ne pouvait être personne d’autre que Thomas. Je
savais qu’il était à l’autre bout mais je ne voulais pas parler. Je souhaitais
juste écouter. Une vraie délivrance. Mais la musique s’arrêta d’un coup sec. Un
long silence s’installa. Pas de grésillement, rien …


- Lucie, dit Thomas en rompant ce
silence et me faisant sursauter, je suis désolé de t’avoir frappé. Je n’aurais
pas dû … Depuis notre dispute, je ne tourne pas rond. Ma sœur vient de rentrer
à l’hôpital. Je l’ai frappé et elle a failli mourir. Je ne suis pas comme
Suzie. Mes sentiments sont démesurés et j’avais échappé à leur emprise grâce à
toi … J’ai presque tué ma sœur à cause de cette traînée … Pardonne moi
Lucie …


- Ce n’est que pour toi, soupirai-je,
pour ton propre confort que tu souhaites regagner mon amitié alors ?


- Non, Lucie ! C’est parce que
je tiens à toi !


- Tu tiens à moi ? riai-je.
Laisse moi rire … Et quand tu tiens à quelqu’un, tu la frappes ? C’est
l’amour vache dis-moi …


- Mais Lucie, bredouilla-t-il.


- Non, Thomas. Je m’en fous
maintenant. J’ai Grégory et il est cent fois plus sympa que toi …


- Ah ouais ? coupa une voix qui
n’était pas celle de mon précédent interlocuteur.


- Gré … Grégory ? balbutiai-je. C’est
toi ?


Un bip parvint à mon oreille. On
avait raccroché à l’autre bout. Je n’avais rien à faire. Le week-end commençait
à peine et il était seulement huit heures du matin. Je trouvai d’ailleurs qu’il
était un peu tôt pour appeler quelqu’un ...


J’allai prendre une douche en
chantonnant la musique précédemment écoutée. Je décidai ensuite, en l’absence
d’idée à exploiter pour s’occuper, de faire le ménage.





Ça faisait bien quatre heures que je
m’y affairais lorsqu’on sonnait à la porte. J’allai ouvrir et me retrouvai nez
à nez à Thomas et Grégory. Ils me dévisagèrent avec étonnement et il y avait de
quoi. Je m’étais maquillée comme me l’avait fait Grégory et j’étais habillée
simplement. Pantacourt noir et débardeur gris. Ça devait être la première fois
que Thomas me voyait si peu habillée. Je portais toujours des pulls à manches
longues ou à manches trois-quarts et de longs jeans. Celui-ci était d’ailleurs
le plus abasourdi.


- Il faut qu’on parle, Lucie, dit
Grégory.


Mon chiffon dans une main, mon éponge
dans l’autre, la sueur coulant sur mon front, je restai un moment immobile.
J’acquiesçai d’un geste de la tête.


- Je m’excuse, Lucie, commença
Thomas. Je suis sincèrement désolé.


- Je ne veux pas de tes excuses,
coupai-je.


- Et des miennes, tu n’en veux pas non
plus ? demanda Grégory. Ce que j’ai dit est peut-être vrai mais je n’ai
pas la permission ni le droit de t’adresser la parole ainsi.


Je poussai la porte pour la fermer
mais ils la retinrent immédiatement. Je forçai mais je ne faisais pas le poids.
Je l’ouvris donc en soupirant. Ils me regardaient en souriant. J’étais dans un
affreux dilemme. Quelque chose me disait de les faire rentrer mais je n’y
arrivais pas. L’était pitoyable du salon où s’étalait de nombreux produits
ménager n’en faisait pas parti et c’était plutôt une question de fierté et de
caractère. Pourquoi de la fierté ? Je ne savais pas vraiment. Peut-être
que Grégory avait raison ? On avait fini par réussir à m’humaniser malgré toutes mes
idéaux d’indifférence. Thomas avait ses yeux plongés dans les miens quand je
levai la tête vers lui. Il ne les détourna pas que je m’en aperçus et, au
contraire, il intensifiait son regard. Grégory tapota sur son épaule et il
sursauta. J’éclatai de rire devant les yeux éberlués de mes deux amis.


- C’est la première fois … commença
Thomas.


- … Qu’on te voit rire, finit
Grégory.


Je m’arrêtai net, remuée. En fait,
c’était aussi la première fois que je me voyais rire. Peut-être pas de ma vie
mais au moins depuis une dizaine d’année.


- Et voilà, lança mon vieil ami, dès
qu’on lui fait remarqué quelque chose, il faut qu’elle le prenne mal. Mais tu
es très jolie quand tu ris ! s’écria-t-il en me pinçant doucement la joue
d’un air amical.


Je souris alors que Grégory me
regardait, inquiet.


- Ça doit faire bizarre de rentrer
dans le monde des humains d’un coup, non ? demanda-t-il.


- Ouais, vachement, répondis-je en
grimaçant. Mais c’est super de vous retrouver tous les deux !
m’exclamai-je en souriant comme jamais.


Cette fois-ci, Thomas resta scotché
et Grégory éclata de rire. Il le secoua violemment.


- Eh, réveille toi, mon vieux !!
Si à chaque fois qu’elle sourit tu dois rester comme ça, je la paye s’il
faut !!


Thomas lui donna une gifle et une
gentille dispute se déclara. Je riais en les observant alors qu’eux me lançaient
des regards admiratifs.





Thomas finit par accepter nos
pouvoirs avec quelques remous. Sa sœur sortit rapidement de l’hôpital et on
oublia cette affaire. Grégory et moi passâmes toutes nos récréations à
« dessiner » et « écrire » sous les yeux émerveillés de
notre ami. Je me maquillais tous les jours pour aller au collège et mis
plusieurs fois la robe que m’avait offerte Grégory pour le plus grand plaisir
de mes deux camarades. Nous devîmes inséparables. Mais je ne sus jamais
pourquoi Thomas avait fini par s’excuser et il ne me l’expliqua jamais. Une
complicité immense unissait les deux garçons et ne tentai pas d’en savoir plus.
Mais ce que je savais et e dont j’étais sûre, c’était que je ne remercierai
jamais assez celui qui en a pris l’initiative … et que je bénis presque celui
qui m’a tiré de mon inexistence. Les sentiments trop lourds de l’indifférence
et du calme ne sont pas faits pour peuplés une vie entière. Mais sachez que si
vous vous y plongez, soyez sûr que quelqu’un viendra vous y chercher car une
personne ne peut laisser son ami sombrer dans le Néant total … Personne …


THE END
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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 2:35

waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa Trooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooop BEAU
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Tilis
Avec moi, l'ordi n'est jamais éteint !!
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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 3:01

Òua! J'adore la fin toute entière, en particulier la finale Razz
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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 14:32

O_o
Agaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
*falls in the apples and ne se réveille pas (ou presque)*
Dommage qu'y ait pas de suite Razz C'était kawabungament O_oment (c to me) kyaaaaaaaaaah (c to pampi)
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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 21:35

mathoun' ==> Tant que ça ?? Razz
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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 21:46

Aspolument ! Pour une fois que j'arrive à accrocher à une histoire XD
(navrée pour les autres ^^')
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MessageSujet: Re: Routine morose d'une fille froide (texte)   Routine morose d'une fille froide (texte) - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 21:49

lol merfi ^^
*mange des chips - vive le régime Rolling Eyes-*
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