Baisse tes yeus s'il te plaît
Car je ne peux plus supporter
Ton pensant regard,
Tes questions dérisoires ...
Arrête, je t'en prie, de fixer
Toutes ces feuilles de papier
Couverte d'encre noir,
Emplie de mon désespoir.
Il paraît que tu m'aimais avant
Et que ça a changé tes sentiments,
Que de me voir écrire t'a boulversé,
Que ce n'est pas ainsi que tu m'imaginais ...
Mais je ne changerais pas ma vie
Parce que tu n'aimes pas ce que je suis
Je suis poète pour être libre de mes choix
Et je ne perdrais pas ce droit pour toi !
Mais je pense qu'il n'y a rien de plus dur
De devoir choisir entre l'amour et l'écriture,
L'une dénouement final une solitude passagère
L'autre délivrance infernale d'une folie littéraire ...
Alors pars, raconte avec effroi et frayeur
Ce que tu as découverts en ouvrant mon coeur
Laisse moi seule dans ma chambre capitonée
Tapissée de feuilles, d'encre et de papier ...