Je fermai mon être, à l’humanité, en dégénérescence,
Chacune de mes paroles passées sous un profond silence,
J’ai appris à me taire,
J’ai baissé les yeux, mes regards lancés telle la pire souillure,
Chaque mot acerbement craché ricochant sur mon obscure armure,
J’ai appris à résister,
Maintenant prisonnière de ma solitude volontaire,
J’ai appris que « ami » était terme rare sur cette terre,
Chaque jour nouveau, tu déverse à flots,
Remarques blessante s’enfonçant dans mon cœur,
Plaintes futiles sur tes petits malheurs,
Et moi j’écoute, je résiste et je me tais,
Maintenant oubli moi, poursuit ton chemin,
Sur se sentier, suivant ton parfait destin,
Toujours teinté de cette naïveté,
Que j’eu perdu trop vite lorsqu'on m’a brisé,
Souviens-toi,
Nos rires et nos joies,
Et pardonne-moi,
D’y avoir cru...