Donc, ma nouvelle romantico-fantastico-gorico-comique ...

Encore une journée calme voire ennuyeuse dans ce foutu magasin. J’y travaillais depuis que ma dix-septième année avait sonné. Epicerie qui avait pour principale clientèle des êtres âgés entre 60 et 90 ans. Pas un jeune depuis que j’y étais. Un an à voir passer les mémés avec leur canne. Aucune jolie fille !! Et comment j’aurais pu mater moi, hein ? Des horaires de fou en plus. 6h30-19h30.
Mon grand passe-temps de la journée : lancer des regards désespérés vers l’horloge qui prenait un malin plaisir à faire tourner ses aiguilles très lentement. Et c’est grâce à ce passe-temps que je peux vous dire aujourd’hui, le jour, l’heure et les secondes auxquelles elle entra. 16 heures 45 minutes et 28 secondes. Elle devait avoir dix-sept ans. Habillée tout de noir, les cheveux se confondant à ses habits tant ils avaient couleur ébène et les yeux bleus, presque gris. Mon instinct masculin et gravement en manque de nana me poussa à observer davantage ses courbes. Fort attrayante, il faut bien le dire. Comme auraient dit certains de mes potes, elle avait ce qu’il, là où il faut. Elle s’approcha de mon trône, alias le comptoir, et je remarquai qu’elle était munie d’un sac. D’un sac qui bougeait. J’eus un moment de recul lorsque je vis une petite fouine blanche et noire sortir de celui-ci. Elle sauta sur le comptoir et planta ses yeux dans les miens. La jeune fille souriait. Je lui rendis un rictus gêné. Encore un plan drague foutu à l’eau. Au lieu d’assurer, je tremblais comme une poule mouillée devant le petit carnivore et sursautais au moindre mouvement brusque. J’étais pitoyable. La fille posa son coude d’un air las sur mon comptoir et soupira d’un ton amusé :
- Je suis venue chercher à manger pour cette goinfre. Tu crois qu’un jour tu vas te dépétrifier et que tu pourras me servir ce que je souhaites ?
Un sourcil relevé, le regard moqueur, elle me dévisageait. Et moi avec ma chemise pas repassée, à moitié rentrée dans mon jean délavé, je restai là, comme un idiot. Pour ne pas dire plus. Mais ma cliente tapa violemment devant moi et me fit sursauter.
- Ravie de voir que tu es encore apte à régir à quelque chose, ironisa-t-elle. Sinon, Kaz aime bien les poulets et les cailles. Si t’as ça sous la main …
- Heu … Oui, bégayai-je comme le dernier des idiots sans pourtant broncher. Je rester les yeux river sur l’animal. « Kaz » ? Quel drôle de nom !! Assez loufoque. Comme une touche de couleur au milieu d’un grand tableau noir et gris.
- Tu comptes me faire attendre combien de temps comme ça ? s’impatienta-t-elle.
Je partis alors dans les couloirs mal éclairés de l’épicerie à la recherche de cailles. Une fois face au rayon, je m’aperçus que tout ça était stupide. Pourquoi c’est moi que devait aller lui chercher sa marchandise. D’habitude, les clients viennent à la caisse pour payer et non pour demander à quelqu’un d’aller lui chercher ce qu’ils veulent. Mais je m’exécutai tout de même. Je pouvais peut-être avoir une chance avec elle si je faisais ça. Je revins donc à mon trône, deux cailles décapitées, déplumées et soigneusement empaquetées par nos fournisseurs dans les bras. Je les posai devant elle qui sourit, satisfaite.
- Et je vous dois ? demanda-t-elle gentiment.
- Vous me vouvoyez maintenant ? demandai-je soudain.
Elle resta bête, ne s’attendant sûrement pas à une réaction aussi pertinente de la part de la statue de tout à l’heure. Elle pianota sur le comptoir en me regardant avec un air presque sadique dans les yeux.
- Oui. Pourquoi ? répondit-elle. Ça te pose un problème ?
Je lui rendis un sourire digne de ceux qu’elle me lançait depuis qu’elle était entrée. J’en profitai pour l’observer minutieusement. Elle était très jolie, avait une grâce hors du commun et sa beauté aurait pu rendre n’importe quel brute des quartiers chauds de la ville un véritable poète au vers romantique à souhait. C’est vrai. Mais cet air diabolique et arrogant dont elle abusait à tout va donnerait à ce même homme une envie folle de lui coller son poing dans la figure.
- Oui, crachai-je en le prenant sur le même ton qu’elle. Mais vous ne devez pas être munie de respect pour les êtres qui vous entourent à ce que je vois.
- Et il vous arrive souvent de faire des leçons de conduite à vos clients ? enragea-t-elle.
La fouine me sauta alors dessus et monta dans mon cou à une vitesse faramineuse. Alors qu’elle enfonçait ses crocs à l’emplacement de ma moelle épinière, la femme produisit avec sa langue un claquement qui résonna dans le magasin comme si ça avait été un ravin d’une profondeur indéterminée parce trop grande dans lequel tombait une goutte d’eau. Et la fouine stoppa son attaque, les dents déjà plantées dans ma nuque. Elle les retira et retourna immédiatement dans le sac d’où elle était sortie. La jeune femme me prit le cou, me retourna pour voir la blessure et grimaça.
- Je ne l’aurais pas arrêté, tu serais mort, annonça-t-elle.
Je vis du coin de l’œil qu’elle avait l’air attentif, scrutant les alentours. Je me retournai, face à elle, lorsqu’elle … Tout se passa très vite. Je vis ses grands yeux bleu gris virer au bleu turquoise alors qu’ils s’approchaient rapidement de moi et je sentis alors le baiser langoureux dont elle me fit grâce. J’allais pas la pousser car comme je l’ai dit précédemment, elle était bien foutue et … j’avais pas eu de fille depuis près d’un an et demi. Enfin, pas une qui me soit tenue plus de vingt minutes. Mais je regrettai fort ceci parce que, quoi que ce baiser soit terriblement bien appliqué et bien fait, il fit passer dans ma tête un nombre inimaginable de scènes, toutes plus sombres et bizarres que les autres. Du sang, des larmes, des nuits noires et glacées, de la chaleur humaine à en revendre … Après il y eut un grand vide, noir. Et quand j’ouvris de nouveau mes yeux, quelque peu engourdi comme si j’avais regardé une lumière vive un peu trop longtemps, elle n’était plus là. Je remarquai alors qu’un bouton du col de ma chemise s’était détaché. Je sentis alors quelque chose dans ma poche que je tâtai. J’y découvris mon bouton et un morceau de papier sur lequel était écrit :
Désolée pour la chemise. Je t’en repaierai une.
Vous auriez vu ma tête ! Abasourdi, je restais immobile et regardait l’horloge. 16 heures 30 minutes et quelques misérables secondes. Quoi ?! Quand elle était entrée il était 16 heures 45 ! C’était quoi cette histoire ? J’avais du m’endormir sur le comptoir et j’ai du rêver. C’est vrai que ça avait l’étoffe d’un rêve. Mais la chemise, le bouton et le mot ? Pourquoi était-il là ?

Vala le début. Qu'en pensez-vous ?

J'trouve ça super bien écrit, l'histoire est pas trop mal mais j'aime pas trop. J'aime pas les histoires qui commencent comme ça en fait XD

En fait, si tu as le courage de lire le reste, tu verras que c'est encre plus zarbiii que ça en a l'air ^^

Mais je l'ai lue en entier XD... Fin je sais pas si tu parles de la suite de ce que t'as écris là où de la suite de ce que t uvas écrire.. (chuis claire aujourd'hui moi )

De ce que j'ai écrit et que j'ai pô poster ^^

La suiiiiiiiiiiiiteuh!

Hey ... ben ... NAN !

la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite

Un peu alors ^^
Puisque dans les prochains jours, je serais pas trop là -_-'

Je mis du temps à me remettre de cette histoire. Je m’assis dans un coin de l’épicerie, sachant parfaitement que personne ne viendrait dans ce coin paumé en plein milieu de l’après-midi. Je regardais évasivement l’heure et observais la longue et fine aiguille faire le tour du cadran. Il était 16 heures 45 minutes et 28 secondes lorsqu’une personne entra. Une fille. Dix-sept ans à vue d’œil. Cette approximation me remit en tête quelques souvenirs dont vous vous doutez forcément l’origine. Mais cette fille était brune, voire châtain clair et ses yeux tirer plutôt sur le vert. Habillée d’un jogging gris, elle était en sueur et semblait avoir fait le tour de la ville en courant. Mais mon attention se fixa sur ce qu’elle tenait entre ses mains. Un paquet, recouvert de film transparent qui laissait clairement voir ce qu’il contenait. Une chemise ! Alors je détaillai la jeune fille. Effectivement, elle ressemblait étrangement à celle de tout à l’heure, puis-je dire. Puisqu’il était exactement la même heure de tout à l’heure. Raisonnement confus, certes, mais c’était le seul qui pouvait expliqué tout cela. Elle me sourit et me tendit le paquet. Je remarquai alors que, sur son épaule, était posé un perroquet.
- Tenez, dit-elle poliment. C’est une livraison. Pour vous.
- Teeeeeeeeneeeeeezzzz, répéta le perroquet.
- Tais-toi, Kaz, lui ordonna-t-elle sèchement.
Kaz ?! Notre ami la fouine au surnom débile serait-elle devenu un perroquet ? Dans un élan d’humour, j’aurais dit qu’un tigre aurait été plus approprié. J’étais plongé dans mes pensées humoristiques et la jeune femme semblait s’ennuyer ici, son paquet toujours en main, vu que je ne le lui avais pas pris. Je décidai d’éviter de faire comme tantôt. Je la débarrassai du colis et demandai :
- Qui est l’expéditeur ?
Elle sortit de sa poche un morceau de papier en boule, l’ouvrit, l’aplanit entre ses deux mains et lut en silence. Elle releva ensuite ses yeux vers moi, pleins de malice, et répondit en murmurant :
- Celle-ci ne veut pas révéler son identité bien que vous sachiez que c’est une femme, non ? Peut-être celle d’hier soir ?
Hier soir ? De quoi coulait-elle parler. Je regardai, intrigué, le paquet que j’avais posé sur mes genoux …
- Et vous n’avez aucune idée de qui l’a envoyé ? demandai-je.
Pas de réponse. Je relevai la tête. Elle était partie. Je déchirai alors le film plastique et déplia la chemise. Bleue, comme celle que j’avais … hein ? Je regardai celle que je portais. Elle était vert kaki. J’avais mis une chemise bleue ce matin ! Au milieu de celle-ci, je remarquai un autre paquet entouré de papier rouge. Je l’ouvris et découvris une chemise, exactement pareille mais trempée et tâchée … de sang. Qu’est-ce que tout ça voulait dire ? Je l’ignorais. Je regardai l’heure. Presque cinq heures. Pile. Le patron n’était pas là aujourd’hui. Je décidai donc de fermer la boutique plus tôt que d’habitude. De toutes façons, j’étais le seul de service.
Alors, le colis à la main, cachant la chemise maculée sous celle propre, j’avançai dans la rue en direction de mon appartement. J’étais plutôt anxieux et regardais tous les passants avec attention.
Lorsque j’arrivai devant chez moi, je vis, devant la porte de l’immeuble, une femme fumant une cigarette. Il n’y avait pas de doute ! Habillée en noir, ce ne pouvait être qu’elle ! Je m’approchai et elle me sourit. Toujours ce sourire malicieux qui me plaisait beaucoup en fait de compte.
- Tommy ! s’exclama-t-elle joyeusement.
Tommy ?! Il n’y avait que ma mère qui pouvait m’appeler comme ça. Je la regardais, étonné de la voir sourire franchement. Elle, elle avançait vers moi. Elle s’arrêta devant moi et me sourit de nouveau.
- Tu as reçu ma chemise ? demanda-t-elle.
- C’est vous qui m’avez envoyé ça ? m’écriai-je, surpris.
- Bien sûr ! Et … je vois que tu me vouvoies, soupira-t-elle tristement. Encore …
- Oui, pourquoi vous tutoierai-je ?
En guise de réponse, elle m’embrassa. Tout aussi bien que la première fois, voire mieux. Et là, les scènes, les souvenirs que j’avais vu avant devinrent clairs …

Une nuit plutôt chaude. Le ciel ne prédisait rien de bon. Un bon orage allait nous tomber dessus. Quelques lampadaires éclairaient faiblement la rue. Je regardais à côté de moi et elle était là. Vêtue d’une longue robe de soirée noire. La fouine sur son épaule droite couinait. Et la jeune femme tenait en ses mains une dague et semblait très anxieuse. Moi, j’étais habillé simplement. Jeans et chemise bleue. Soudain, on accéléra le pas, sous conseil de ma compagnonne et puis nous courûmes. Des pas résonnaient derrière nous. Un homme nous suivait. La suivait. On continua notre course poursuite et on arriva dans un cul-de-sac. Elle se retourna vers l’homme, armé d’un flingue. Il appuya sur la détente, visant mon amie qui courait vers lui à toute vitesse. Il la blessa au ventre et elle tomba lourdement. Alors qu’il chargeait, ses actions semblèrent se ralentir et elle lui envoya sa dague, en plein dans le bras. Il s’écroula. Moi, j’étais resté sur le côté, spectateur. Mais lorsque que je vis sa main bouger, à la recherche de l’arme, je courus vers lui, retira la dague de son bras et lui dit :
- Tu veux faire quoi avec ça ?
Je le menaçais avec la dague de mon amie et les yeux de l’homme étaient écarquillés, reflétant affreusement la peur. Soudain, son regard s’endurci et il retenta de saisir son arme qu’il avait fait tomber. Quand il l’attrapa, j’appuyai mon pied sur son avant-bras.
- Tu pars ou je te tue, sifflai-je.
Il sourit bizarrement. Avec un air moqueur. J’eus du mal à retenir mon bras qui allait jeter la lame sur lui.
- Tu as pas les couilles de faire ça, mec, jeta-t-il avec un air de défi.
- On parie ? plaisantai-je amèrement.
Il continuait de me sourire avec ce ton malicieux. Alors, cette fois-ci, je ne pus arrêter mon jet et la dague lui arriva directement dans le cœur. La tête de l’homme retomba sobrement sur le sol. Je lançai un regard triste vers mon amie. Elle était allongée par terre, se retenant de gémir de douleur. Je m’approchai d’elle et releva sa tête doucement. Elle me sourit comme pour me rassurer. J’observai sa blessure avec anxiété. Ça saignait sans s’arrêter. Soudain, j’eus une idée.
- Tu m’en veux pas si je déchire ta robe ? lui demandai-je doucement.
Elle agita la tête négativement puis me sourit de nouveau. Je m’exécutai en lui murmurant :
- Arrête de sourire. Je vois très bien que ça ne va pas …
- Mais je ne veux pas te mettre la pression ni te rendre mélancolique, gémit-elle en guise de réponse.
J’appuyai sur la plaie avec le pan de tissus et provoquai chez elle une douleur qui l’obligea à hurler. Elle poussa mes mains et s’en occupa elle-même. La pluie commença à tomber, doucement. Et mon amie se mit à trembler de froid. Je me serrai contre elle afin de la réchauffer.
- Merci, bégaya-t-elle tant elle avait mal. Et …co … comment t’appelles-tu ?
- Tom, souriai-je. Ou Tommy pour les intimes … Et toi, belle inconnue ?
- Ka … Katia. Kat pour … les intimes …
On échangea un sourire. Plein de complicité. Alors, comme d’un commun accord, je lui pris délicatement le menton et nous échangeâmes doucement un baiser. Nous sommes restés dix minutes à nous embrasser … puis nous passâmes la nuit ensemble … dans ce cul-de-sac …


Vala ...

ça plaît à nobody ??

Bah disons que c'est euh... romantico-fantastico-gorico-comique, quoi ^^

Donc ?

"C'est pas son style" à mon avis XD

Mouais...j'suis vraiment absolument extrêmement désolée de te le dire, mais la suite me plaît pas super....Mais bon c'est juste mon avis le genre d'avis qu'il faut oublier alors j'ai rien dit.

Bon, ben, ça plaît pô ! Tant pis !

Paloma a écrit:

"C'est pas son style" à mon avis XD

Exactement ^^' C'est bien écrit, c'est original, l'idée est bien cherchée, mais c'est pas tout à fait my style ^^'