Vie désertique aux journées de chaleur écrasante
Aux longues et éternelles nuits froides et repentantes
De n’avoir pu retenir les rayons d’un cœur
De n’avoir pu tiré quelque chose des erreurs
Comme un murmure, un bruit d’océan
Une vague, un raz-de-marée déferlant
Dans ce désert de sentiment
Murmure d’une vie à l’oreille d’une morte
Dont la faucheuse au cœur fait escorte
Se frayant un chemin dans l’obscurité glacée
Tentant de partir de cet étrange cœur gelé
Comme un écho, un bruit d’océan
Une vague, un raz-de-marée déferlant
Dans ce désert de sentiment
Mais la lune se rachète aujourd’hui
La faucheuse repartira sans vie
Car si le soleil ne peut réchauffer le corps
L’eau bénite le sortira de la mort
Comme un grondement, un bruit d’océan
Une vague, un raz-de-marée déferlant
Dans ce désert de sentiment
Les chevaux marins déferlent sous l’astre
Noient de vie et d’espoir ce cadavre
Car seul l’eau a pu retenir la chaleur du soleil
Qui l’avait emplie et ranimé la veille
Comme un grondement, un bruit d’océan
Une vague, un raz-de-marée sauvant
Un triste cœur innocent