La longue saga des Aeryel et du clan de Zyl

La Reine des lézards
Ou Dame des dragons,
La Reine au sang sans tares,
Maîtresse des griffons,
Par la Mort dut courber
L'échine devant lui
Dame est morte et pleurée
Les dragons sont partis.

Lui, la Mort, le grand ver,
Ecailles noir-blanc-gris,
Banni, Traitre sans terres,
L'honni humain de Vie,
L'avait volée, cette âme
Et l'esprit de la Reine
Ou le coeur de la Dame
N'y avait plus de haine.

Pendant trois jours trois vies,
Le Temps s'est arrêté,
Finalement reprit,
Chaos était parfait.
Un dragon dans ce monde,
Un grand lézard dans l'autre
Et la Dame féconde
L'aire peupla d'un hôte.

Il ne restait plus qu'un
L'oeuf blanc du seul dragon.
Et dans les temps certains,
Etait un rejeton,
Naquit le ver trop blanc
Et fut emprisonné
Par l'homme si longtemps
Qu'il en fut oublié.

Ailleurs, près d'Atharia,
Un clan de bronze, Chant,
Tombait dans le combat
De verts aux yeux défiants.
Mais un oeufs s'échappait,
Il restait de l'espoir
Zyl devint être vrai
Dragonne du Miroir.

Elle chantait, grandissait
Au milieu de ses pairs,
Dans l'arbre des parfaits,
Le havre des grands vers.
Et puis vint la vangeance
Et son coeur tant battait
Et détruisit l'engeance
De ceux qui attaquaient.

Puis l'aventure prit
La dragonne de bronze
Et avec son ami,
Partit loin dans ses songes
Et dans les terres sèches
Délivrer des dragons
Des menottes si rèches,
Des cordes de prison.

Et les deux coeurs blanc-or
Unis, à jamais lié,
Tout autant que leurs corps
Et les treize naissaient.
Eldaë, fils de Dame
Zyl, orpheline sûre,
Effaçaient le grand drame
Aeryel revint, mûr.
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