Perdus de vue

J'ai longtemps patienté, t'attendant, Ô mon frère,
J'ai toujours écouté, mais n'entendu misère,
J'ai même souvent pleuré, j'était seule en Terre,
J'ai du tout endurer, sans une parcelle d'air.

[Je t'ai longtemps cherchée, je ne t'ai pas trouvée,
J'ai l'ordre du monde pour toi boulversé,
J'était prêt à tout, pour toi, même à abandonner,
Finale du desespoir, prêt à me suicider...]

Ou étais-tu, j'avait besoin de toi, Ô moi,
Finalement, la vie effaçait mes pas,
Tu ne me retrouvait jamais, des larmes Loi,
Aussi triste que toi, j'avait perdue une Foi...

[J'ai tout perdu de toi, au début ta présence,
Puis des années après, jusqu'à ton apparence,
Oubliées longtemps, loin, même tes subtiles fragrances,
Mémoire sans fin, egarée, Soeur, ma seule chance...]

Ils se sont vus, des siècles après, années-malheur,
Elle ne l'a pas cru: perdu, l'espoir en son coeur,
Il ne l'a pas vue: oublié, ce bonheur,
Ils se sont croisés, longtemps après, le frère, la soeur.

Et ils ne le savaient pas (plus).

nan mais tu veux bien arrêter de faire des poèmes kawabungament O_o ouais ? ( )

Merci!

Ca me file la chair de poule des poèmes comme ça! Fait un recueil! Ca marchera!

merci!

c'est triste !
il est vraiment tres beau ton poeme zyloun'
on ressent bien les emotions