La place du village

*Elle sourit franchement, se tourna vers lui et le prit dans ses bras*

* Il la serra dans ses bras *

- Oulala l'heure file ! Je dois vite rentrer à l'auberge sinon Hed va se sentir mal et peut-être faire une crise !

-Je viens avec toi...
*Elle eut un moment d'hésitation*
-Je peux ?

*Elle arriva à cheval, encore plus pâle, devant un bâtiment blanc immaculé. Elle entra et ressortit quelques minutes plus tard pour repartir avec le medecin derriere elle. Elle avait vraiment du mal à diriger l'equider car elle se sentait encore moins bien*

*marchait tranquillement lorsqu'elle vit Lenaëlle( jai pas oublié l'accent cette foit lol ptdr!! ) suivie du médecin*
hum, jme demande ce qui se passe avec elle...
*continua sa route, mine de rien*

*entendit soudain un cri qui lui parut faible d'ou elle était, mais elle reconnut la voix*
KELSYNN!!!!!!!!!!!!!!!!!!
*décolla illico vers le cri*

*Whyll, Narry et Heydel étaient sortis de la taverne, ou l'ambiance degenerai. Heydel portait Narry.*

* Il la déposa. *

- Ils sont dingues là-bas !

Sur!

*La jeune fille allait, d'un pas trainant, dans la boue. Ses cheveux blancs dépassant de sa capuche prenaient une couleur grise sous la lumière triste de l'averse.*

*Lenaëlle était partie de la forêt et regarda Narry*
-Pourquoi tu es partie... ?

Je n'ai ma place nulle part chez vous. Chez les dragons non plus.
*Elle baissa la tête et repartit.*

*Elle cligna lentement des yeux dans l'obscurité. Elle s'avanca de quelques pas*
-Et qui te l'as dit, que tu n'avais pas ta place ici ?

J'ai bien vu. Je suis décalée par rapport à vous autre. Je pense différemment, et quelle que soit mon apparence, mon âme reste la même, ni humaine ni tout à fait dragonne. Je part.

Tu ne comprends pas, hein? Je n'ai pas ma place, ici, je me sent mal, je sais que cette vie me rejette...cette vie à laquelle j'aspire, vivre avec Heydel...non, je ne peux pas...je ne pense même pas que ma place soit sur cette planète.

*Elle soupira*
-C'est exactement ce que je ressens parfois, et même en ce moment, et pourtant... Tu sais que tu manquerais enormément à Heydel si tu partais...

Je sais aussi cela. Vivre sans pouvoir respirer ou vivre sans son coeur...cruel dilemne. Mais j'ai choisi.
*Elle tourna le talons et s'en fut d'un pas énergique.*

*Elle la regarda partir, se laissa tomber sur le banc et prit la tête dans ses mains, sous la pluie battante*

*Elle pleurait mais ça ne l'importait pas puisqu'elle était déjà trempée. Elle ne savait pas pourquoi elle pleurait (tiens ça me rapelle quelque chose...) mais elle était triste... lasse...*

*Elle essuya ses larmes d'un revers de main même si ça ne servait strictement à rien à cause de la pluie et se leva*

*Narryvia allait, flânant près des étals, le nez en l'air, rêvassant.*

*Tout se passa très vite. La jeune fille passait paisiblement près de l'étal d'un marchand de lames. Ses yeux pourtant beaucoup plus efficaces que ceux des humains normaux, ses yeux de dragons eurent à peine le temps d'entrapercevoire une silhouette sauter près du marchand, saisir un de ses sabre et l'embrocher avec. Puis la silhouette, forme fine, indubitablement féminine, habillé de rouge et masquée telle une femme de l'orient sauta par dessus le cadavre du marchand et l'étal, saississant au passage la bourse remplie d'or de celui-ci, sur la table, avant de filer droit devant. Vers Narryvia. La jeune fille eut une exclamation de surprise quand elle se retrouva embrochée sur le sabre. Ses jambes ployèrent, elle tomba à genoux l'air incrédule, regardant son sang blanc qui se répandait à toute vitesse sur les pavés. Autour d'elle, les passant s'était immobilisés et on en voyait un homme fendre la foule pour se retrouver près de la blessée grave. De l'aide? Pas vraiment. L'homme, non masqué mais au visage couvert de tant de cicatrices que ses traits en devenaient presque indecelables assoma aisaiement la blessée d'un coup de poing au visage. Elle glissa au sol mais avant que son corps ne heurte les pavés, il la saisit et fendit de nouveau la foule trop stupéfaite pour faire quoi que ce soit. L'homme comme la femme avaient tout deux disparu.