Ode à la rose en ce matin d'hiver (pas d'inspi pour le nom)

Les pétales blanchis par la fraîche rosée,
Gouttelettes gelées aux reflets irisés,
Une rose éclairée par le divin Soleil,
En ce matin glacé doucement se réveille...

Gouttelettes gelées aux reflets irisés,
Parure digne de la cruelle Beauté,
Apparence trompeuse qui rappelle à l’ordre
Qui ose la toucher. –Aime-moi sans désordre !-

Parure digne de la cruelle Beauté,
On oublie vite les épines acérées,
Comme on se laisse prendre au grand jeu de l’Amour ;
Enivré de «je t’aime», on veut croire à «toujours»...

On oublie vite les épines acérées,
Trompé par la douceur des pétales rosés,
Illusion utopique d’une douce passion,
Mais la douleur se cache sous la perfection...

Trompé par la douceur des pétales rosés,
Sans se méfier il cueillit la bien-aimée,
Rajoutant à la rosée un peu de son sang ;
Il voulait l’offrir à celle qu’il aimait tant...

Sans se méfier il cueillit la bien-aimée,
La douleur le rappelle à la réalité,
Contemplant la défunte rose du matin,
Les regrets l’envahissent, il quitte le jardin...

La douleur le rappelle à la réalité,
Mais la fille de la Nature s’est bien vengée,
Une goutte de sang coulant le long du doigt,
Il repose sagement sa cruelle proie...