Par une douce chaleur d’été,
Mon cœur menace de s’arrêter,
A cause de ma terrible maladie,
Mais moi je n’ai pas envie de partir d’ici.
Je me sens bien, presque heureuse,
Mais ce qui me rend malheureuse,
C’est que je ne vous reverrai peut-être plus,
Vous mes amis, qui m’ont toujours soutenue.
Toi mon mari, qui m’a toujours aimée.
Vous mes enfants qui m’ont toujours comblée.
Mes paupières se ferment, des larmes en jaillissent,
Je ne veux pas que mon esprit franchisse
L’au-delà…
Parce que dans cet endroit,
Je ne sais rien de ce que l’on y trouve,
Mon cœur ne cogne que très faiblement, comme si une porte s’ouvre.
La vie va s’arrêter pour moi.
Je ne sais rien de ce qui m’attends. Mais je sais que la fin arrive.
Je me sens monter, et me dirige vers une autre rive.
Une autre rive du destin.
Je suis au paradis.
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